Med Chawki Boudjellal : «J’ai connu la solidarité grâce à mon père»

10/04/2022 mis à jour: 11:10
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Med Chawki Boudjellal

A  10 ans, il accompagnait son père à l’association El Badr d’aide aux cancéreux pour des actions caritatives. Agé aujourd’hui de 27 ans, Mohamed Chawki Boudjellal continue à emprunter le chemin tracé par son principal maître : la solidarité et l’humanisme ! 

«J’ai baigné, dès mon enfance, dans le monde associatif et caritatif. D’ailleurs, je contribuais, à ma manière, à aider et rendre le sourire à l’autre, ne serait ce qu’à travers une peluche à offrir à un enfant en souffrance... Et le mérite revient à mon cher père», reconnaît-il l’air fier.

Une fois le bac en main, Mohamed Chawki décide d’opter pour des études de médecine. «J’ai trouvé que cette spécialité me convenait puisqu’elle a un rapport direct avec l’humanisme et la solidarité», renchérit-il. 

A l’université, le jeune Blidéen intensifie ses actions de bienfaisance au profit des cancéreux avec l’association El Badr. Que ce soit dans les hôpitaux, dans les centres d’accueil des malades, sur les réseaux sociaux ou sur les plateaux de TV, le cordon ombilical entre lui et les malades est resté bien soudé.

 En parallèle, il s’implique, aussi, dans le club estudiantin We Med. Ce dernier a été créé par des étudiants en médecine de l’université de Blida dans le but de promouvoir les activités scientifiques, culturelles et sportives parmi les étudiants de la faculté de médecine et caritatives au profit des familles démunies. 

Ayant pour slogan «L’entraide est notre remède», Mohamed Chawki en était l’ambassadeur. Durant la pandémie, il a contribué au lancement de vidéos de sensibilisation concernant la Covid-19, tout en invitant des chercheurs à donner des conférences sur la plateforme digitale de ce club. 

«Les gens avaient besoin d’informations et de sensibilisation par rapport à un virus dangereux et non connu. Aussi, les plus démunis étaient en quête d’un couffin pour nourrir des bouches, ou des concentrateurs d’oxygène ou Lovenox pour les malades... Le défi était là, soit concilier entre les deux actions, scientifiques et caritatives en pleine crise pandémique», rappelle-t-il. 

Diplômé en médecine en 2020, le bienfaiteur vingtenaire a préféré se «reposer» avant de passer le concours de résidanat. «Il fallait cette petite halte pour prendre un peu de recul et mieux penser à la spécialité qui me convient le mieux», explique-t-il.

Mais cette halte ne l’empêche surtout pas de se débarrasser de son bâton de bienfaiteur. Membre aussi de l’association Les Roses de l’espoir, il sillonne les patelins les plus reculés de Aïn Defla pour venir en aide aux familles dans le besoin. Il contribue alors à la distribution de couffins et au creusement de puits grâce aux dons émanant d’âmes charitables. En déplacement à l’étranger ces jours-ci, ils continuent, toutefois, d’effectuer des actions de bienfaisance sur les réseaux sociaux. 

«La solidarité est avant tout un état d’esprit. Même si je suis loin de mon pays en ce mois béni, je continue de coordonner avec mes amis de Blida pour la réussite de nos actions caritatives», conclut-il.

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