Les joueurs du Mouloudia d’El Eulma ont finalement décidé (dans la journée de mercredi dernier) de ne pas se déplacer à Sétif pour y affronter l’Entente en match amical en soirée décidé entre les deux techniciens en charge des deux clubs pour boucler leur programme de préparation avant de libérer leurs joueurs respectifs pour fêter l’Aid El Fitr.
Pour les joueurs du Babia, c’était une question de principe. L’engagement pris par leurs dirigeants de régulariser les primes de matchs dès leur rentrée à El Eulma n’a pas été honoré. Ce bras de force entre dirigeants-joueurs risque de perturber la sérénité du groupe retrouvée après la prise en main du volet technique de l’équipe par le coach Samir Houhou.
Même entre les membres du comité directeur du club, les blocages administratifs persistent où des subventions allouées par différentes structures de l’Etat au profit du club n’ont pu être profitable et à son secours en ces moments difficiles par faute de signature conjointe du chéquier.
La scission est perceptible entre les dirigeants. La crise est latente. Certes le Babia, cher à ses milliers de fidèles supporters, par la conjugaison des efforts des joueurs, du staff technique en place et de quelques dirigeants conscients encore au chevet de leur équipe, a pris une bonne option dans son pari de sauvetage d’une relégation quasi certaine il y a quelques journées seulement, laquelle situation ne doit pas démobiliser le groupe et ce jusqu’à la dernière journée du championnat en assurant totalement le maintien.
Après, il y aura beaucoup de choses à revoir dans tous les domaines de ce club au passé historique que certains veulent vilipender et faire disparaitre de la scène sportive pour des raisons de leadership inavouées et extra sportives.