En dépit des récentes mesures prises par les pouvoirs publics visant à assurer la disponibilité des produits alimentaires en quantité et en qualité, notamment ceux subventionnés, le marché reste instable et les prix maintiennent toujours leur hausse dans la wilaya de Bouira.
Les dysfonctionnements et les perturbations dans la distribution de certains produits de large consommation sont devenus monnaie courante. Pourtant, le dérèglement du marché des fruits et légumes dure depuis plusieurs mois. En effet, les prix des produits alimentaires sont toujours élevés, a-t-on constaté hier à travers quelques marchés de proximité, y compris ceux ouverts à l’occasion du mois de ramadan. 15 points de vente ont été ouvert à travers le territoire de la wilaya de Bouira, a-t-on précisé.
Les ménages sont soumis à une forte pression depuis plusieurs mois en raison de cette tendance haussière qui touche les prix de quasiment tous les produits. Depuis quelques jours, une tension sur deux produits de très large consommation, (l’huile de table et la semoule) a fait également son apparition dans le circuit de commercialisation inquiétant de plus en plus les citoyens. «Les prix n’ont pas changé.
Les tomates et le poivron à 130DA, l’oignon est à 180DA», dit un citoyen. Malgré qu’une opération de déstockage de quelques produits, comme la pomme de terre et l’oignon, soit lancée par la direction des services agricoles, dans le but d’assurer une disponibilité des marchandises, le marché reste instable. On ignore la quantité déstockée. Pour ce qui est des fruits, la situation est la même.
Si les fraises sont proposées à 400DA le kilo, les prix de tous les autres fruits sont affichés à plus de 500 DA. La banane a même atteint ces derniers jours un pic de 650 DA.