Reporté à plusieurs reprises, la finale de la compétition intitulée «She’s in tech challenge», un premier marathon technologique féminin de l’innovation et de l’entreprenariat incluant la diaspora algérienne, aura finalement lieu le 22 mars au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) à Oran.
Lancé le 21mars 2021, ce challenge organisé par la startup Nafsiya Tech a, dans une première phase, enregistré la participation de 87 projets féminins venant de 29 wilayas et de l’étranger. Selon le communiqué rendu public à l’occasion par les organisateurs, ces projets ont été évalués par une cinquantaine d’experts nationaux dont la moitié est issue de la diaspora. Suite à cela, 18 projets ont été sélectionnés pour la finale devant se dérouler en présentiel. Au bout du compte 9 prix seront attribués, soit 2 par thématique choisie au préalable.
L’événement, souligne le même communiqué, est parrainé par le ministère de la Numérisation et des Statistiques, le ministère de la Poste et des Télécommunications, le ministère de la Culture et des Arts ainsi que le ministère délégué chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups. Il a également reçu le soutien de l’université Oran 2, du Groupement des acteurs algériens du numérique (GAAN), de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (Anade), de l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et du Développement Technologique (ANVREDET), de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie en France (CACI), de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), de l’Institut national de la Propriété industrielle (INAPI) et, enfin, de la Bourse d’Alger.
Une dizaine d’entreprises, quelques incubateurs, plusieurs Clubs scientifiques ainsi que divers sponsors dont Sonatrach accompagnent cette initiative qui vise, souligne-ton également, à «encourager la femme algérienne à entreprendre dans de grands secteurs tels l’énergie, la finance, les assurances, la santé, le transport, la santé mentale, la culture et les relations avec la diaspora».