Après une longue période d’inactivité, la DJS de Tipasa a pris l’initiative d’organiser des soirées de musique andalouse, de jeudi à samedi derniers, au sein de la Maison des jeunes, située à côté de l’auberge de la jeunesse.
Quatre associations locales ont animé les soirées musicales, en l’occurrence Nassim Essabah, El Manara, El Kayssariya et Errachidia.
Au menu des programmes musicaux produits par les associations, el medh (chants religieux) et musique andalouse. Les familles mélomanes étaient nombreuses lors de ces soirées.
L’ambiance conviviale et familiale avait encouragé les familles nombreuses, dont certaines avaient loué des taxis, à assister aux soirées. Policières et policiers étaient présents pour assurer la sécurité des familles et la sérénité durant le déroulement des soirées. L’association El Manara, présidée par Ettouil Walid, a présenté ses musiciennes et musiciens, vêtus des habits traditionnels, à l’instar de tous les élèves des autres associations.
L’orchestre El Manara était constitué des élèves des classes supérieure et moyenne. Les familles mélomanes ont découvert le talent du jeune et surcroît doué Nazih Ladjadj, qui s’est révélé dans le style musical châabi. A la demande des fans et des familles, le président de l’association El Manara quitte sa place pour s’installer face au micro, afin d’interpréter des chansonnettes du terroir, un passage qui a permis aux femmes surtout de chanter en chœur, afin d’accompagner Walid lors de son passage sur scène. En fait, ce fût une soirée joyeuse pour les familles mélomanes, d’autant plus que la météo clémente a favorisé la forte présence des familles.
Un mélomane, Mustapha Mazar, n’a pas pu dissimuler son étonnement, après le passage de l’ingénieur électronicien, président de l’association El Manara, chanteur et compositeur. «J’ignorai qu’il avait des talents de chanteur», dit-il. Son compagnon Braham, présent lors de cette soirée, abonde dans le même sens, après le passage de Walid. «On l’écoute une fois et c’est parti. ça devient une addiction pour l’oreille du mélomane, indique-t-il. On ne se lasse pas de l’écouter, enchaîne-t-il. C’est un talent pour une grande carrière artistique, bravo !» conclut-il. En effet, la voix de Walid, sa maîtrise du tempo musical et la gestion de la direction de son orchestre ont ébahi l’assistance, ravie par l’organisation de ces rares soirées musicales.
Seul bémol lors de ces soirées, l’éclairage de la scène, qui a créé un faux jour, pour les amateurs qui veulent immortaliser ces moments...