La mise en service de la Maison de l’environnement de Guelma, qui n’est autre qu’un édifice situé à proximité immédiate de la foret citadine Essanaouber, destinée à accueillir toute démarche écocitoyenne dans le but de relever les défis environnementaux de l’heure, accuse des retards lourds de conséquences au moment où toute bonne volonté devrait être accueillie et canalisée.
Réceptionnée provisoirement, il y a 4 années, la Maison de l’environnement de Guelma a subi les affres du vandalisme et de la dégradation. En effet, et pour rappel, ce projet ne date pas d’hier puisqu’il a été annoncé en grande pompe en juin 2014 par la Direction de l’environnement. Des explications appuyant ce projet avaient ciblé un parterre d’associations de la wilaya.
La vision et le message furent clairs à cette époque. «La mission de cette structure relevant du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, attribuée au Conservatoire national des formations à l’environnement, se doit d’apporter formation et sensibilisation.
Elle sera ouverte à tous et principalement aux animateurs des clubs verts, des maisons de jeunesse et des sports, scouts musulmans et associations pour consolider leurs aptitudes et encourager le développement des idées en matière d’éducation environnementale», martelait le premier responsable du secteur. Mais force est de constater qu’après le lancement des travaux le 21 août 2015 pour une durée contractuelle de 24 mois, des situations inextricables ont fini par ralentir considérablement l’achèvement des travaux, mais encore, s’en suivront, de gros problèmes d’ordre administratif et financier qui ont fini par bloquer résolument ce projet, à ce jour.
L’enveloppe allouée étant de 86, 2 millions de dinars au moment de l’inscription, mais des directives ont compliqué les choses. Dans ce contexte bien précis, une déclaration apporta quelques éléments de réponses comme l’a rapporté El Watan dans une précédente édition. «Les retards enregistrés sont principalement dus à une réévaluation suite aux directives du ministère de tutelle de revoir la structure de l’édifice. L’enveloppe est passée de 8 à 13 millions de dinars», évoquait, rappelons-nous l’un des derniers directeurs de l’environnement.
Qu’en est-il à ce jour ? Lors de sa visite, lundi 13 novembre sur les lieux, en compagnie des autorités locales, le wali de Guelma, Houria Aggoune, a pu vraisemblablement constater de visu la situation qui prévaut dans cette structure comme l’a rapporté la page officielle de la wilaya. Bien évidemment, nous n’en saurons pas plus quant aux directives et démarches qui ont été données pour dissiper l’imbroglio. Sans commentaire !