C’est sous le slogan «La sécurité sociale vous accompagne pour vous prévenir des risques de toxicomanie» que la CNAS de Guelma a lancé le 3 mars une campagne d’information et de sensibilisation sur la prévention et la lutte contre la toxicomanie et le phénomène d’accoutumance, en collaboration avec des professionnels dans le domaine, et ce, jusqu’au 31 décembre prochain.
Cette action a été mise en œuvre en application de la stratégie nationale (2020–2024) de lutte contre la consommation de la drogue. Pour cela, un travail de proximité a été élaboré par la CNAS.
«En effet, nous avons programmé des sorties de proximité par le biais du guichet itinérant qui ciblera les 34 communes de la wilaya sur différentes périodes successives», a déclaré, hier, à El Watan, Salim Amiour, responsable de la cellule d’écoute sociale, d’information et de communication.
Et de préciser : «Nos actions s’effectueront du 14 au 25 avril, du 8 au 19 septembre et du 18 au 28 novembre de l’année en cours. Pour le mois de mai, nous irons à la rencontre des stagiaires et des apprentis des centres de formation professionnelle et d’apprentissage- Guelma (CFPA) du 5 au 9 mai. Il est également prévu de cibler le milieu estudiantin à l’université 8 mai 1945 de Guelma pour informer et sensibiliser cette frange sur les dangers et les répercussions de ce fléau social».
Et de conclure : «Bien évidemment, durant toute l’année, des portes ouvertes et des célébrations de journées seront organisées en collaboration avec nos partenaires et professionnels en la matière.» Notons également que la Cnas de Guelma, de par sa vocation, cible également les travailleurs dans sa démarche de sensibilisation contre les risques de la toxicomanie et de l’addiction en milieu professionnel, notamment pour l’impact néfaste sur «l’accomplissement des tâches. La productivité et surtout en matière d’accident de travail et d’absences fréquentes», évoque notre interlocuteur.
Quoi qu’il en soit, le staff itinérant de la CNAS a pour objectif de faire «du porte-à-porte» notamment en direction des médecins, des pharmaciens et des établissements publics et privés sur les dangers des psychotropes. Une première en soit puisque «le phénomène est un tabou en milieu professionnel».