Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a présidé le 11 novembre une réunion de la Commission chargée du suivi de l’opération de confiscation dans le cadre des affaires de corruption.
A cette occasion, il a mis l’accent sur l’importance de la continuité des activités des entreprises confisquées et sur la préservation des biens de l’Etat jusqu’à ce que les autorités concernées se prononcent sur leur sort. C’est ce qu’a indiqué un communiqué du ministère des Finances rendu public à cet effet.
La rencontre vise à «assurer la continuité et l’efficacité des activités de ces entreprises et à préserver leurs
intérêts, tout en réaffirmant l’impératif de réaliser le maximum de transparence et de responsabilité dans la gestion de leurs ressources», selon la même source.
Cette réunion «constitue un pas positif vers l’amélioration de la performance des entreprises concernées et assurer leur pérennité», a souligné le ministre des Finances. Et de relever que «cette initiative intervient dans le cadre du renforcement des efforts du gouvernement en matière de lutte contre la corruption et la consolidation de la transparence».
M. Faid a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de «maintenir un contact permanent avec les administrateurs pour surmonter les difficultés qu’ils peuvent rencontrer dans l’exercice de leurs fonctions, en intensifiant le travail de la Commission chargée de suivre l’opération de confiscation dans le cadre des affaires de lutte contre la corruption».
La Commission est appelée à «se réunir mensuellement afin de présenter la situation de ces entreprises et proposer des solutions appropriées pour accélérer le rythme de règlement de ces dossiers complexes et sensibles».
Plusieurs autres questions ont été abordées, dont l’évaluation de la situation actuelle de ces entreprises, l’identification des défis auxquels elles sont confrontées, dans le but de définir les ressources disponibles et les utiliser efficacement, l’élaboration d’une feuille de route pour améliorer leurs performances, renforcer la transparence et appliquer les normes de la bonne gouvernance dans la gestion de ces entreprises, indique la même source.
Les administrateurs ont joué un rôle «important» dans la réunion, en ce sens que leurs préoccupations liées à l’exercice de leurs fonctions et leurs suggestions concernant la gestion de ces entreprises ont été écoutées et discutées, conclut le communiqué.