Ces projets s’inscrivent dans le cadre du renforcement du réseau logistique ferroviaire, «conformément aux orientations de l’Etat visant à accroître les capacités de stockage et de transport des céréales afin d’assurer leur disponibilité sur l’ensemble du territoire national».
Pour augmenter les capacités de stockage et de transport des céréales, l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) a lancé sept projets de raccordement des silos en béton relevant de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) au réseau national ferroviaire, dont trois seront réceptionnés prochainement.
Dans un premier temps, il sera question, selon le chargé de communication de l’Anesrif, Mazar Abdelkader, cité par l’APS, de raccorder trois silos en béton au réseau ferroviaire. Il s’agit des silos situés à El Khroub (Constantine), Bouchegouf (Guelma) et Bazoul (Jijel).
Les travaux sur les trois lignes de raccordement, pris en charge par la Société nationale de réalisation d’infrastructures ferroviaires (Infrarail) et la Société d’ingénierie urbaine d’Alger, sous le suivi et le contrôle de la Société d’études techniques et d’ingénierie ferroviaire «sont sur le point d’être finalisés et seront réceptionnés prochainement», selon la même source.
Aussi, quatre projets similaires «sont prévus prochainement» pour le raccordement à la voie ferrée de quatre autres silos de stockage de céréales relevant de l’OAIC. Il s’agit des silos situés à Teleghma (Mila), Oued Tlélat (Oran), Aïn Tallout (Tlemcen) et Ahmar El Aïn (Tipasa).
Ces projets s’inscrivent, pour rappel, dans le cadre du renforcement du réseau logistique ferroviaire, «conformément aux orientations de l’Etat visant à accroître les capacités de stockage et de transport des céréales afin d’assurer leur disponibilité sur l’ensemble du territoire national».
Avec le lancement par l’OAIC, à partir de mars prochain – tel qu’annoncé début janvier par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) – des travaux de réalisation de 350 centres de proximité de stockage des céréales, la SNTF est appelée à augmenter ses parts de marché dans le transport de céréales.
L’Anesrif travaille également sur des projets similaires pour raccorder les nouvelles zones industrielles et des installations relevant de Naftal, ainsi que d’autres infrastructures à travers le pays au réseau ferroviaire. Il s’agit par ailleurs pour l’Anesrif de réhabiliter les embranchements portuaires.
A long terme, l’entreprise compte assurer le raccordement du projet du port du Centre (Tipasa), le projet d’exploitation du gisement de fer de Gara Djebilet (Tindouf) et le Projet de phosphate intégré (PPI) à Tébessa.
Ce seront globalement des lignes logistiques pour relier les ports, les zones d’activité, les zones industrielles et les sites miniers, ainsi que les pôles pétroliers au réseau ferroviaire national. Dans ce cadre, le gouvernement a déjà inclus, pour rappel, la nécessité d’intégrer les régions du sud du pays comme une priorité dans la connexion au réseau de transport ferroviaire.
L’Anesrif est d’ailleurs chargée d’élaborer des études techniques afin d’étendre et d’élargir le réseau ferroviaire du nord vers le sud du pays entre Alger-Tamanrasset-Adrar. Ce projet revêt pour les pouvoirs publics une importance stratégique et structurante, qui entre dans le cadre du maillage du réseau national de manière à lui conférer un cachet continental.