Toute la partie est du littoral de la capitale n’est dotée que d’une seule route et d’un seul pont qui se trouve au lieudit Quahouet Chergui. De Bordj El Kiffan à Alger-Plage, les automobilistes doivent emprunter tous le même axe routier, en l’occurrence la RN 24.
Hormis celle-ci, aucune autre route n’a été construite sur le littoral. Les habitants de toutes les localités qui se trouvent sur les berges de la mer sont contraints de l’emprunter. L’oued El Hamiz, qui traverse tout le bassin pour aboutir à Coco-Plage, dans la commune de Bordj El Bahri, n’est traversé que par un seul pont qui permet la jonction entre la commune de Bordj El Kiffan et celle de Bordj El Bahri. D’après les anciens habitants, il y avait une autre route carrossable.
Cette dernière longe le littoral de Bordj El Kiffan et aboutit à Alger-Plage. Acculée dans ses derniers retranchements, la route a fini par disparaître. Toute cette partie a été envahie par les constructions, qui, dans certains endroits, se rapprochent tellement de la mer qu’il ne reste que quelques mètres pour l’atteindre. Il est vrai que des routes ont été réalisées notamment entre Souachet et Dergana, entre Rouiba et Souachet, mais aucune n’a été réalisée aux abords du littoral. En tout état de cause, il faudrait que les pouvoirs publics apportent des solutions concrètes pour désengorger cette partie de la capitale d’autant plus que de nouvelles cités d’habitation ont été réalisées à Bordj El Bahri à Heuraoua et à Quahouert Chergui, d’autres cités sont en cours de réalisation à Dergana, à Ain Khala et à Braidia.