Les parcs nationaux, le Djurdjura, le Tassili et le Ghouffi sur Mars : Une rencontre entre terre et univers

14/12/2024 mis à jour: 12:06
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Photos : D. R.

Le professeur en astrophysique Noureddine Melikechi a proposé que des noms de parcs nationaux algériens soient associés à des zones de la planète rouge.

L’histoire débute en 2012, lorsque le rover Curiosity a atterri sur la planète Mars, marquant le début d’une mission ambitieuse de découverte scientifique. Cette mission, menée par la NASA, visait à explorer la surface martienne pour comprendre son habitabilité passée, tout en analysant ses roches, son sol et son climat. Pendant plus d’une décennie, Curiosity a parcouru des paysages fascinants, révélant des canyons, ses plateaux et des formations rocheuses d’une richesse géologique exceptionnelle.

C’est dans ce contexte scientifique qu’en 2021, une idée originale et ambitieuse a émergé. Attribuer à certains sites martiens des noms inspirés de lieux emblématiques algériens. Cette initiative a été portée par le professeur Noureddine Melikechi, astrophysicien algérien et acteur-clé de projets liés à l’exploration martienne. En observant les similitudes entre certains paysages martiens et les trésors naturels de l’Algérie, M. Melikechi a proposé que des noms de parcs nationaux algériens soient associés à des zones de la planète rouge.

Ainsi, les noms des parcs Djurdjura, Tassili n’Ajjer et Ghoufi ont été attribués à des régions martiennes, un hommage à la richesse naturelle et culturelle de l’Algérie. Ces parcs, reconnus pour leur beauté unique et leur importance écologique, incarnent chacun une histoire particulière. Le Djurdjura, massif montagneux en Kabylie, est connu pour ses sommets imposants, ses forêts verdoyantes et ses grottes mystérieuses.

Le PND, tout comme le Tassili n’Ajjer de par leur importance écologique sont classés comme réserves mondiales par l’Unesco. Le Ghoufi, souvent surnommé le «Grand Canyon algérien», se distingue par ses falaises vertigineuses, ses habitations troglodytiques et ses oasis verdoyantes, témoins d’une symbiose unique entre l’homme et la nature.

Ces noms, désormais inscrits sur Mars, traduisent une volonté de connecter le patrimoine terrestre à l’exploration spatiale. Pour Noureddine Melikechi, ce choix n’est pas qu’un simple geste symbolique, mais il reflète une ambition de faire briller l’Algérie sur une scène universelle et de célébrer son patrimoine dans un cadre qui dépasse les frontières de la Terre. 

 

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