Selon l’ONS, la croissance demeure faible et continue d’être dépendante du rythme de l’activité dans le secteur des hydrocarbures. Durant le troisième trimestre, l’activité hydrocarbures, encouragée par des prix du brut très favorables, s’est élevée à 14,1%. Les autres secteurs ont par contre connu un faible niveau de reprise.
Le taux de croissance durant le troisième trimestre de l’année 2021 a connu une forte baisse par rapport au deuxième trimestre de la même année, passant de 6,4% à 3,4%. Dans un nouveau bulletin statistique, l’Office national des statistiques (ONS) a indiqué que le taux de croissance économique a atteint 3,4% au troisième trimestre de l’année écoulée.
Même si comparativement à l’année 2020, le produit intérieur brut a marqué une hausse de 3,4% contre une baisse de 5,1% en 2020 du fait de l’arrêt de l’activité économique causé par la pandémie de Covid-19, précise la même source citée par l’APS. Force est de constater que la reprise durant le deuxième trimestre de l’année écoulée était bien plus forte que celle du troisième trimestre, où l’économie nationale a replongé dans la stagnation.
Selon l’ONS, la croissance qui, faut-il le préciser, demeure faible, continue d’être dépendante du rythme de l’activité dans le secteur des hydrocarbures. Durant le troisième trimestre, l’activité hydrocarbures, encouragée par des prix du brut très favorables, s’est élevée à 14,1%. Les autres secteurs ont par contre connu un faible niveau de reprise.
L’ONS cite donc le secteur de l’industrie avec une participation de 5,4%, le bâtiment et travaux publics et hydrauliques (BTPH), y compris les services et travaux publics pétroliers (STPP) avec 2,2%, et enfin les services marchands avec 2,2% également. Le taux de croissance du PIB hors hydrocarbures a connu, quant à lui, une timide évolution avec 1,5% durant cette même période de référence. Le secteur agricole a affiché un PIB de 3,8%.
«En valeurs courantes, le PIB du 3e trimestre 2021 a enregistré une croissance nominale de 20,3% suite à une évolution du niveau général des prix de 16,4%, conjuguée à une croissance en volume de 3,4%», explique l’Office national des statistiques.
Le même organisme a souligné, par ailleurs, que la demande finale totale a été en hausse de 1,1%, impulsée par une augmentation du volume des exportations de biens et services de 20,4% et de la consommation finale des ménages, qui a affiché une croissance «relativement soutenue de 3,2%».
Pour ce qui est de la demande intérieure, comprenant le taux du PIB, les importations de biens et services, a marqué en volume une baisse de 2% par rapport au troisième trimestre 2020.
Cette situation est expliquée, indique l’ONS, par une forte baisse de -8,5% des importations de biens. Il est utile de souligner que contrairement au troisième trimestre, durant le deuxième trimestre 2021, l’activité économique avait affiché de meilleures performances, notamment dans le secteur de l’industrie, qui avait atteint une croissance de 9,3%, alors que le BTPH, y compris les services et travaux publics pétroliers ont connu une hausse de 13,7% et les services marchands de 10,2%.