Le rapport du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat, a été publié ce lundi. Qualifié de «guide de survie de l’humanité», ce rapport est le fruit d’une collaboration internationale qui synthétise les connaissances scientifiques acquises sur le changement climatique, ses causes, ses impacts et les mesures possibles pour l’atténuer et s’y adapter.
En somme, c’est la quintessence des travaux réalisés sur l’état de la planète depuis que des scientifiques se sont penchés à son chevet pour prendre sa température.
Une fois sa rédaction achevée, ce rapport de 37 pages, destiné aux décideurs et aux élites politico-économiques du monde, a été validé par les 195 Etats siégeant à l’Assemblée des Nations unies.
Disséqué, étudié et analysé sous toutes ses coutures, ce rapport a fait grand bruit partout dans le monde.
Ce texte n’y va pas par quatre chemins pour dire que l’humanité est au bord du gouffre et qu’il convient d’agir le plus rapidement possible pour éviter le chaos climatique. «Si nous agissons maintenant, nous pouvons encore assurer un avenir durable et vivable pour tous», assure le président sud-coréen du GIEC, Hoesung Lee.
Pour sa part, Inger Anderson, directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement, estime que ce rapport montre notre échec collectif à lutter contre le changement climatique. «Nous devons passer de la procrastination climatique à l’activation climatique», dit-elle, car les effets sont déjà étendus et rapides et se manifestent dans toutes les régions du monde.
Il y a urgence, car les événements extrêmes se multiplient : canicules, inondations, pluies diluviennes, feux de forêt, sécheresses, cyclones tropicaux, fonte des glaces, dégel du permafrost, élévation du niveau des mers, acidification des océans et menaces directes sur la biodiversité avec la disparition de milliers d’espèces animales et végétales. La planète Terre transpire à grosses gouttes.
Les experts du GIEC rappellent que les émissions de gaz à effet de serre sont dues aux activités humaines et ont réchauffé le climat au point où la température de la surface du globe s’est élevée de 1,1°C de plus par rapport à la période pré-industrielle.
Pis encore, quels que soient nos efforts actuels ou futurs, le réchauffement de la planète atteindra 1,5°C dès le début des années 2030. C’est-à-dire demain.
Devant ce gigantesque incendie qui menace la survie de l’humanité sur cette planète, il faut juste rappeler que l’Algérie est en première ligne. Directement exposée au dérèglement climatique dont nous ressentons chaque jour un peu plus les effets.
C’est peut-être aussi le moment de rappeler la fable du colibri si chère au philosophe Pierre Rabhi, promoteur de la «sobriété heureuse». La fable du petit colibri qui transporte dans son petit bec une gouttelette d’eau pour éteindre le grand incendie et qui estime devoir faire sa part de travail. Tout un chacun, gouvernements comme individus, doit faire sa part de travail.
Pour commencer, si chaque Algérien plantait un seul arbre, nous aurons dans quelques années une forêt de 45 millions d’arbres pour tempérer le climat.
Le rapport du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat, a été publié ce lundi. Qualifié de «guide de survie de l’humanité», ce rapport est le fruit d’une collaboration internationale qui synthétise les connaissances scientifiques acquises sur le changement climatique, ses causes, ses impacts et les mesures possibles pour l’atténuer et s’y adapter.
En somme, c’est la quintessence des travaux réalisés sur l’état de la planète depuis que des scientifiques se sont penchés à son chevet pour prendre sa température.
Une fois sa rédaction achevée, ce rapport de 37 pages, destiné aux décideurs et aux élites politico-économiques du monde, a été validé par les 195 Etats siégeant à l’Assemblée des Nations unies. Disséqué, étudié et analysé sous toutes ses coutures, ce rapport a fait grand bruit partout dans le monde.
Ce texte n’y va pas par quatre chemins pour dire que l’humanité est au bord du gouffre et qu’il convient d’agir le plus rapidement possible pour éviter le chaos climatique. «Si nous agissons maintenant, nous pouvons encore assurer un avenir durable et vivable pour tous», assure le président sud-coréen du GIEC, Hoesung Lee.
Pour sa part, Inger Anderson, directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement, estime que ce rapport montre notre échec collectif à lutter contre le changement climatique. «Nous devons passer de la procrastination climatique à l’activation climatique», dit-elle, car les effets sont déjà étendus et rapides et se manifestent dans toutes les régions du monde.
Il y a urgence, car les événements extrêmes se multiplient : canicules, inondations, pluies diluviennes, feux de forêt, sécheresses, cyclones tropicaux, fonte des glaces, dégel du permafrost, élévation du niveau des mers, acidification des océans et menaces directes sur la biodiversité avec la disparition de milliers d’espèces animales et végétales. La planète Terre transpire à grosses gouttes.
Les experts du GIEC rappellent que les émissions de gaz à effet de serre sont dues aux activités humaines et ont réchauffé le climat au point où la température de la surface du globe s’est élevée de 1,1°C de plus par rapport à la période pré-industrielle.
Pis encore, quels que soient nos efforts actuels ou futurs, le réchauffement de la planète atteindra 1,5°C dès le début des années 2030. C’est-à-dire demain.
Devant ce gigantesque incendie qui menace la survie de l’humanité sur cette planète, il faut juste rappeler que l’Algérie est en première ligne. Directement exposée au dérèglement climatique dont nous ressentons chaque jour un peu plus les effets.
C’est peut-être aussi le moment de rappeler la fable du colibri si chère au philosophe Pierre Rabhi, promoteur de la «sobriété heureuse».
La fable du petit colibri qui transporte dans son petit bec une gouttelette d’eau pour éteindre le grand incendie et qui estime devoir faire sa part de travail. Tout un chacun, gouvernements comme individus, doit faire sa part de travail.
Pour commencer, si chaque Algérien plantait un seul arbre, nous aurons dans quelques années une forêt de 45 millions d’arbres pour tempérer le climat.