Déchu de son récent titre de champion d’Afrique du saut à la perche (5,40m) réalisé à l’île Maurice pour la première fois sous les couleurs algériennes, Amar Rouana s’est dit surpris et étonné de la décision de la Fédération internationale d’athlétisme (World Athletics) qui l’a dépossédé de son titre, ainsi que sa disqualification pour les 18es championnats d’athlétisme, prévus du 15 au 24 juillet à Eugène (Etats-Unis).
«Je suis étonné que l’IAAF ne me considère pas comme Algérien. Pourtant j’ai effectué toutes les démarches nécessaires en vue de représenter l’Algérie comme il se doit. Ce fut un baptême de feu bien réussi, première sélection et premier titre c’est super. Malheureusement ils en ont décidé autrement avec la fédération algérienne d’athlétisme», explique Rouana.
Ce dernier, licencié au sein du club français d’athlétisme, de l’Entente Franconville Sésame Val d’Oise (EFCVO), champion de France des clubs, entretient l’espoir de participer très bientôt avec l’Algérie. «A mon avis, il n’y aura aucun problème car, selon l’article 41 des règlements de l’IAAF, un athlète qui reste au bout de 3 ans sans sélection peut opter pour le pays de son choix.
Pour cela, j’attends avec impatience la réponse, je suis très déçu de ne pas pouvoir sauter pour représenter l’Algérie lors des Jeux méditerranéens d’Oran. Surtout que cet événement se déroule en Algérie.
Cela aurait été extraordinaire, mais pour le moment il faut que je fasse preuve de patience et surtout m’entraîner dur pour la suite. J’ai confiance que l’instance internationale d’athlétisme fera le bon choix», précise Amar Rouana (28 ans) qui rêve de découvrir l’Algérie, notamment Skikda, la ville natale de son père.