Décerné cette semaine à Maïwenn, actrice, scénariste, réalisatrice, chanteuse et productrice franco-algérienne, présente au denier Cannes avec son 6e long-métrage, Jeanne du Barry avec Johnny Depp pour son grand retour sur la scène.
De son nom complet Aurélia Nedjma Belkhodja Le Brescot, née d’un père breton d’origine vietnamienne et d’une mère franco-algérienne, Maïwenn a récemment déclaré, au-delà du cosmopolitisme assez particulier de son ADN : «Je me sens chez moi en Algérie», assumant fièrement ses origines, très attachée à l’image de ses grands-parents qui ont vécu ici. Connue pour ses multiples casquettes et son fort tempérament, ce n’est pas pourtant à Cannes où elle présentait son film à l’ouverture qui a fait le buzz mais son rapport à Edwy Plennel, directeur de journal en ligne Mediapart.
En février dernier elle a fait irruption dans un restaurant parisien et a attrapé le journaliste par les cheveux, lui tirant la tête en arrière tout en mimant un crachat sur son visage, vraisemblablement pour ses articles sur des viols présumés qu’aurait commis le réalisateur Luc Besson avec qui Maïwenn eu a un enfant. Ce qui a valu à l’actrice une plainte en justice récemment déposée par Edwy Plenel, ayant lui-même d’ailleurs grandi et fait son lycée à Alger. Bagarre entre Algériens ? Un peu. Mais il n’y a pas eu mort d’homme.