Mis à part la capitale, toute la région centre du pays est dépourvue d’un service dédié à des urgences urologiques digne de ce nom.
Cette absence risque ainsi de mettre en péril de nombreux malades nécessitant une prise en charge à temps, soit en H24 et 7/7 et surtout par des spécialistes dans le domaine.
A Blida, un service d’urologie existe au niveau de l’établissement hospitalier de transplantation d’organes et de tissu, appelé communément TOT. Mais cette structure hospitalière n’a pas encore les moyens pour pouvoir assurer les urgences urologiques.
Du coup, les malades souffrant de douleurs aiguës dans les lombes ou d’infection urinaire avec fièvre, ou éprouvant de grandes difficultés à uriner (par exemple) sont souvent évacués aux urgences médico-chirurgicales du CHU Frantz Fanon.
Mais n’ayant pas aussi les moyens matériels et humains qu’il faut, les patients, dont le pronostic vital est parfois même engagé, sont alors orientés vers le Chu de Bab El Oued, lequel comporte un service d’urgence urologique.
Arrivés sur place, et avec les aléas du parcours liés à leur transport pendant une heure de temps, voire plus, et en dehors du risque qu’ils peuvent encourir pendant leur (longue) évacuation, ils trouvent souvent le service plein et dépassé du moment qu’il prend en charge toutes les wilayas du centre du pays.
Une situation qui n’est pas sans conséquences négatives sur la santé du malade, d’où il y a urgence de créer des urgences urologiques à Blida. La balle est donc dans le camp du ministère de la Santé...