Comme à chaque annonce de changement à la tête de la FAF et peu importe le nom ou les noms des postulants à la direction de la fédération, des parties fortement connues car habituellement intéressées par l’atelier «arbitrage» et ses poules qui pondent des œufs en or avec tous les dividendes qui en découlent, que ce soit des arbitres sous leur coupe, les clubs, les intermédiaires et autres postes au sein des instances internationales, jouent les prolongations afin d’arriver à leur objectif.
Des questions taraudent l’esprit des observateurs. Pourquoi le nom et le profil du futur président importent peu à ces habitués aux commandes de l’arbitrage? Pourquoi certains habitués aux privilèges innombrables de cette mission suprême de diriger l’arbitrage national s’agitent dans toutes les directions à la recherche des coordonnées de contact du (ou des) prochain et probable locataire de l’imposante bâtisse de Dely-Ibrahim à l’approche d’un changement de personnes sans pour autant se focaliser sur le profil ou le programme du futur président de la fédération ?
Car, l’histoire a prouvé que ceux qui veulent s’accrocher aux commandes de l’arbitrage relèguent comme dernier de leurs soucis celui qui aura à diriger la fédération. La preuve : pourvu qu’ils soient aux commandes ou à défaut y être dedans proche du sérail décisionnel ou consultatif et c’est ce qui les intéresse le plus, car ils ont déjà travaillé avec celui en place sans se soucier de leurs engagements solennels préalables et serments à haute voix de rester fidèle avec celui qui les a initialement mis au-devant de la scène du monde du sifflet.
La famille du football et particulièrement les initiés savent que le vide laissé par certains précédents présidents de la FAF concernant la gestion des affaires de l’arbitrage a permis à certains anciens «patrons» de l’arbitrage de faire passer leurs «plans» personnels et autres visions étroites en faisant tout pour d’abord se positionner dans les institutions internationales quitte à monnayer l’honneur de l’Algérie.
En y combinant avec des membres influents des instances continentales en les invitant à venir s’offrir des séjours dorés, avec le lot de scandales connus sur la place arbitrale, afin d’ouvrir et de couvrir la voie à leurs privilégiés dans le corps des arbitres et celui des proches et serviteurs de la commission.
Et enfin en faisant le serment de marginaliser ceux qui ne caressent pas dans le sens du poil et présumés ayant un semblant de compétence où qu’ils soient et d’où qu’ils viennent juste pour assouvir une passion personnelle déclenchée après l’accès au pouvoir sous une trame de complexe d’infériorité ou de supériorité (c’est selon) enfui en leur for intérieur.
Voilà la configuration ou l’enjeu dans la course à d’abord atteindre et ensuite séduire le prochain président de la FAF ou ses proches collaborateurs !