Le coin du referee : N’était la VAR, Abdulaziz Bouh aurait commis plusieurs écarts !

29/01/2023 mis à jour: 20:30
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Le premier quart de finale de ce CHAN entre l’Algérie et la Côte d’Ivoire était annoncé comme palpitant et indécis à souhait. C’était prévisible pour les observateurs avisés au vu de la qualité des deux sélections. La Commission d’arbitrage de la CAF, dirigée depuis août 2022 par le célèbre ancien arbitre international ivoirien (pharmacien de formation) Doué Noumandiez Désiré, a désigné un jeune arbitre mauritanien en la personne de Abdulaziz Bouh (33 ans) qu’on présentait comme un espoir du sifflet africain pour avoir été «bien formé» par le directeur de l’arbitrage au sein de la Fédération mauritanienne de football, l’Algérien ex-international Rachid Medjiba. Le match débuta sans round d’observation pour les deux équipes. Il ne fallait surtout pas encaisser. Resté discret, l’arbitre mauritanien a eu plusieurs interventions techniques sans aucune influence sur le tableau d’affichage. Il a sifflé juste jusqu’à cette fatidique 19’de jeu en n’appréciant pas l’influence du gardien des Verts Guendouz sur la trajectoire du ballon qui fut dévié de la main, annihilant manifestement une occasion de but à l’adversaire dans l’action objet du litige. Il a fallu l’intervention de la VAR pour redonner justice en expulsant justement le gardien algérien. Quelques minutes plus tard (33’), le défenseur ivoirien Attohoula avec sa semelle, écrase la cuisse de Mokhtar Belkhiter. Là aussi, l’arbitre ne voit rien. Belkhiter gémissait et se tordait de douleur. Après un arrêt naturel de jeu, l’arbitre revient vers le défenseur algérien pour s’enquérir de son état. Là, la salle de contrôle de la VAR intervient pour demander à l’arbitre de revisiter à l’effet de mieux analyser ladite action pour estimer à sa juste influence la semelle du défenseur ivoirien sur la cuisse de Belkhiter. L’arbitre revient sur le terrain avec la conviction d’exclure le défenseur auteur de l’infraction d’avoir mis l’intégrité physique de son adversaire en danger. Sur les deux actions (celle du gardien algérien et celle du défenseur ivoirien) on peut accorder des circonstances atténuantes à l’arbitre mauritanien. Mais sur l’action où Aymen Mahious (90’+4) fut littéralement fauché alors qu’il n’était pas en possession du ballon, l’arbitre, sur la ligne des 16,50 m à quelques trois mètres de l’action, a très mal apprécié le fauchage caractérisé du défenseur ivoirien sur l’attaquant algérien. Pire, il a ordonné de poursuivre le jeu en balançant ses bras de négation en signe qu’il n’y avait rien du tout. Encore une fois, sur un arrêt de jeu, Mahious resté à terre, l’arbitre fut appelé par la VAR pour aller au bord du terrain consulter avec calme l’écran où une série de prises de vue ont été montrées pour mieux apprécier et considérer le fauchage en règle commis. Abdulaziz Bouh revient avec une décision (penalty) juste et adéquate avec la nature de la faute commise. 

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