Le deuxième match du groupe de Annaba ayant opposé la Cote d’Ivoire au Sénégal a été pour les observateurs un réel régal. Le résultat nul (blanc) du premier match entre La République du Congo Démocratique et l’Ouganda a été pour beaucoup dans l’esprit combatif et l’engagement entre les deux antagonistes pour donner un match plein et beau à suivre. Si les débats sont restés dans les normes sportives acceptables, c’est justement grâce à la bonne maitrise de l’équipe arbitrale conduite par Lotfi Bekouassa aidé dans sa mission par Sid Ali Brahim et Akram Zerhouni. Même au niveau de la VAR, il y avait également un autre algérien en la personne du spécialiste en la matière déjà affirmé lors de la dernière CAN du Cameroun. Le match était parti sur des bases compétitives accélérées où des échanges avec ballon étaient agréables à suivre. L’arbitre directeur Bekouassa a fait preuve d’une excellente disposition sur le double plan physico-technique où il suivait l’évolution du jeu à distance très réduite à telle enseigne qu’il a été percuté (30’)par un joueur jusqu’à le faire tomber à même le sol. Il a sifflé toutes les fautes en prenant soin de favoriser l’option de l’avantage. IL a suivi ses collaborateurs et a travaillé en étroite assistance avec la salle de la VAR qui fut sollicitée à trois reprises. Les bonnes décisions prises au préalable par Bekouassa étaient justes. Il ne restait que la confirmation de la régularité décisionnelle. D’abord le penalty justement sifflé (70’) au profit du Sénégal, l’unique but de la partie accordé au Sénégal et le troisième but justement refusé pour une position évidente de hors-jeu au départ de l’action (fin de match). En somme une bonne performance pour l’équipe arbitrale algérienne qui signe à l’occasion un double au niveau de la commission d’arbitrage de la CAF pour la suite du tournoi.