Peut-on affirmer que désormais les arbitres algériens ne seront plus considérés telle la dernière roue du carrosse ? Comment cela est-il arrivé ?
Car depuis l’indépendance de l’Algérie et de mémoire de sportif, c’est la première fois que les arbitres algériens d’élite ont eu la main lourde en énumérant quelques écarts de leur ancien «patron» avec certaines bourdes, «obligeant» ceux ayant des oreilles sourdes ainsi que le nouveau chairman de la Fédération, en lui forçant la main, afin de «déboulonner» la précédente CFA en scellant son sort à la suite d’un communiqué net et définitif au bout d’un conclave mouvementé, houleux et décisif.
Même si l’ancien «Maître» des lieux ainsi que sa défunte Commission avaient eu l’assurance, de qui de droit, pour avoir été d’abord conforté à l’effet de commencer à préparer la nouvelle saison et d’établir un programme de développement ayant trait à la formation et de recyclage aux différents intervenants sur et en dehors des terrains sur le triple plan de direction, de formation (instruction) et de supervision.
Il est cependant vrai qu’il régnait un climat (de suspicion et de tension) pas du tout sain parmi et autour de celui qui était pour beaucoup le seul et unique «parrain» et ceux qui dirigent les joueurs sur les terrains. Il faut le reconnaître tout de suite : cette fois, et contrairement à la logique des «indignes» qui dit que les arbitres obéissent mains et pieds liés et sans la moindre résistance à celui qui les désigne, ce sont eux qui ont poussé leur précédent «Maître» à réciter en chœur le chant du cygne.
Pour les initiés et ceux qui connaissent le paysage, beaucoup parmi ceux qui gravitent tout le temps sous plusieurs appellations (formateurs, instructeurs, contrôleurs, assesseurs, etc.) autour de cette Commission car partisans du «le roi est mort, vive le roi» en commençant par tourner la page, car on s’accommode rapidement avec allégeance annoncée au nouveau look de ceux mis au-devant de la vitrine de l’arbitrage. C’est la nature même de ceux ayant des intérêts sordides à profusion à défendre en promotion.
Donc, à quelques heures du premier coup de sifflet officiel de la nouvelle saison 2022/2023, les arbitres d’élite auront à prouver à la famille sportive que le changement opéré avec force et conviction et surtout avec intime intention à la tête de leur «très chère» Commission fédérale des arbitres qui était dirigée par un seul patron, comptable devant tous appelé «maître des lieux» pour redevenir une direction «tricéphale» avec les mêmes objectifs inscrits sur le programme publié sur le site de la FAF, et ce, à quelques jours du début de la compétition.
Souhaitons plein et franc succès aux magistrats des terrains de football et à ceux qui auront à développer leurs thèmes avec les nouvelles et toutes récentes méthodes de développement de l’arbitrage dans les salles.