Ne dit-on pas que la promesse est une dette ? Car à force de promettre, sans pour autant «réussir» à introduire la VAR lors des saisons dernières, particulièrement là l’occasion des matchs de Coupe d’Algérie de l’édition passée, on attendait avec beaucoup de curiosité le déroulement du premier quart de finale ayant opposé le CRB à l’ESM pour être fixé. Finalement, la promesse fut tenue et même bien tenue. Pourquoi bien tenue ?
Pour la simple raison que celui qui était à la cabine de la VAR est l’un des meilleurs spécialistes de cette nouvelle technologie reconnu de par le monde de l’arbitrage mondial. C’était l’arbitre international Lahlou Benbraham. Même celui qui était à ses côtés comme assistant (AVAR), à l’effet de visualiser les situations de hors-jeu, n’est autre que l’autre mondialiste Mokrane Gourari. Qui dit mieux pour un début ! Passant outre cette réelle première expérience. Durant le déroulement de cette confrontation qui s’est jouée dans le pur style de Dame coupe, avec beaucoup de suspense, d’indécision avec autant de rebondissements (six buts au total pour les 120’ de jeu) qui a tenu en haleine aussi bien les présents dans l’enceinte du stade Chahid Hamlaoui et surtout les téléspectateurs, c’était l’intervention à partir de la cabine de la VAR qui avait remis les choses à leur place.
Peu importe la boite spécialisée (Média-pro) qui s’est chargée de l’opération, mais ce qui a le plus retenu l’attention des observateurs, c’était l’intervention salutaire de la VAR, après le troisième but inscrit par le CRB (92’) par Abderrahmane Meziane) où l’assistant avait levé son drapeau signalant une position de hors-jeu du buteur.
Heureusement que la cabine de la VAR (Benbraham et son assistant Gourari) est intervenue pour corriger le tort et rétablir le droit d’un but qui a failli être injustement refusé. La mise en pratique du schéma de reconstitution de ladite action par le technicien en charge en tirant l’alignement sur l’écran TV montrant ostensiblement la régularité de la réalisation. Même si c’était la seule intervention notable durant cette palpitante confrontation, elle a eu le mérite de remettre les choses en ordre.
Tout comme il y avait d’autres interventions entre l’arbitre directeur et la cabine de la VAR (après chaque but marqué où il y avait un semblant de litige de hors-jeu ou de contact présumé contre les deux gardiens de but), on a relevé l’attente de quelques secondes de l’arbitre directeur, avant de valider la réalisation par le coup d’envoi de l’équipe ayant encaissé.
Pour tout le monde (joueurs, staffs techniques, supporters, observateurs et… autres), c’était exaltant et même réconfortant de se sentir (enfin) protégé par la VAR. Bravo à tous ceux ayant concouru et fourni des efforts louables pour engager cette technologie de pointe chez nous. En attendant de la généraliser la saison prochaine.