Le quatuor d’arbitres mauritaniens, conduit par Abdelaziz Bouh, a failli commettre, encore une fois, un carnage arbitral par cette manière singulière de diriger un match de la LDC africaine. Lui et son premier assistant Hamedine Diba ont montré et prouvé à quel point l’arbitrage africain reste le dernier de la classe dans le classement mondial.
L’arbitre mauritanien, qu’on présentait pompeusement par les affidés du système d’une formation révolue comme étant un espoir du sifflet au vu de son jeune âge et de son «immense potentiel», a failli mettre le feu aux poudres comme à son habitude. Il a eu à diriger ce palpitant JSK-Vita Club dans le cadre de la 4e journée de la phase des poules, et a encore une fois montré ses limites en l’absence de l’assistance vidéo, tout comme lors de la fameuse demi-finale du CHAN ayant opposé l’Algérie à la Cote d’Ivoire, où il est allé consulter la VAR sur le bord du terrain sur les trois grandes décisions techniques, dont une disciplinaire. Faut-il rappeler qu’à chaque fois, il avait pris initialement la mauvaise décision.
Cette fois à l’occasion de ce JSK-Vita Club congolais et en l’absence de la VAR, lui et son 1er assistant ont failli influencer négativement l’issue de la rencontre. N’était cette somptueuse remise au prix d’une artistique talonnade de Boumachra, ayant amené le but de ce lutin espoir Massinissa en signant le deuxième but de la partie, un autre scandale arbitral aurait éclaté dans les couloirs de la CAF.
Cependant, rien à dire sur la faute commise par Oukaci à quelque 40 mètres des bois de la JSK. Laquelle faute ayant amené le 1er but de la partie sur coup franc magistral de Tchakei aussi puissant que précis en pleine lucarne (55’). Idem sur le but égalisateur de la JSK de Moussa Benzaïd (63’) sans aucune réserve. La 67’ de jeu a été le moment où le 1er assistant, en plein moment de déconcentration, mal placé et dans la précipitation, leva son drapeau sur une position de hors-jeu pas évidente du tout.
Car la suite de l’action a vu le gardien congolais commettre une faute capitale sur l’attaquant de la JSK. Evidemment, l’arbitre devait suivre son assistant en sifflant la première infraction signalée par excès de zèle. Cette action du duo arbitral traduit toute la détresse de l’arbitrage africain en l’absence de la VAR. Il faudra attendre les tours éliminatoires directs (les quarts de finale) pour rétablir enfin les injustices décisionnelles arbitrales commises sur le terrain. Faudra-t-il faire à ce moment-là, en consultant la VAR, de bonnes analyses. Là, encore l’arbitrage vivra sous la menace d’autres scandales et hantises !