Les deux entraineurs des sélections (Niger et Madagascar) qui furent éliminées des deux demi-finales du CHAN n’ont, lors de leurs conférences de presse d’après-match, à aucun moment, fait allusion à un mauvais ou partial arbitrage ayant négativement influé sur l’issue des dits matchs. Ce qui conforte les responsables africains en charge de cette commission très importante pour leurs choix judicieux du volet arbitral au même titre d’ailleurs que lors pratiquement de toutes les confrontations de cette compétition continentale. Même si la mission de l’arbitre de la première demi-finale ayant opposé l’Algérie au Niger qui s’est déroulée à Oran au stade Miloud Hadefi, parait a posteriori facile en relation avec le score technique (5-0) réalisé, il n’en demeure pas moins qu’il a été très sollicité durant toute la partie pour intervenir très énergiquement pour ne pas laisser passer certains tacles dangereux. Il est vrai que la pelouse était grasse et même glissante par endroits, ce qui a rendu l’appréciation de certaines interventions (des Nigériens en particulier) plus compliquée. Aussi Il y a lieu de signaler la faiblesse de son deuxième assistant (le Gambien Abdulaziz Bollel) qui paraissait dépassé par la célérité de la ligne offensive des Verts en deuxième mi-temps. Plusieurs actions litigieuses (hors-jeu évidents) n’ont été signalées par l’assistant que sur intervention de la VAR via oreillette. Comme il a signalé une position de hors-jeu erronée sur le 5e but de Bayazid que la VAR réhabilita après analyse. Quant au Tchadien Mahamat Alhadj Alahou qui a eu l’honneur de diriger la deuxième demi-finale ayant opposé le Sénégal au Madagascar au Nelson Mandela Stadium à Baraki (Alger) fut également à la hauteur de la mission dévolue. Le match s’est joué sur un rythme très élevé, fut âprement disputé et marqué par un score étriqué (1-0) en faveur des Sénégalais. Cet arbitre recèle un potentiel intéressant. Une précision importante à signaler, les deux trios étaient de constitution multinationale. La Commission des arbitres de la CAF ayant eu l’opportunité du «CHAN» de travailler en Algérie pour une période relativement longue (depuis le 7 janvier jusqu’au 4 février prochain) où des moyens ultra modernes avec des séances pratiques d’application mis à sa disposition sur instruction express des pouvoirs publics du pays, pourra désormais compter pour les compétitions prochaines du continent sur des arbitres qui étaient considérés comme «Elite B» comme têtes de séries. Le processus du rajeunissement est déjà amorcé et portera très certainement ses fruits dans un proche avenir. Pourvu que la volonté, la surveillance et la maîtrise soient de mise. Bon vent à tous ! S.O.