La Commission des arbitres de la CAF a désigné une équipe arbitrale malienne conduite par Boubou Traoré à l’effet de diriger la troisième journée du groupe D en Ligue des Champions d’Afrique ayant opposé le club soudanais Al Merreikh au Chabab de
Belouizdad sur la pelouse de Benghazi en Libye. La confrontation était comme prévue très disputée et engagée entre les acteurs sur le terrain. Il y a eu même de l’excès dans l’engagement par moments entre les joueurs avec une passivité remarquée de l’arbitre Boubou Traoré qui a laissé faire. Il y a eu de l’énervement dans l’air. Dès la 7e minute de jeu, l’arbitre refuse de siffler une faute évidente pour Mokhtar Belkhiter alors qu’il venait de mener un raid offensif vers le camp adverse. La 13e minute allait être dramatique pour les joueurs de Belouizdad quand l’arbitre «refuse» encore une fois de siffler un penalty aussi évident pour deux fautes de main simultanées en pleine surface de réparation au moment où l’attaquant Wanba tire vers les buts mais sa balle fut arrêtée par la main du défenseur soudanais. Aucune réaction de l’arbitre qui laisse jouer. Ceci a eu pour effet l’énervement des joueurs et de l’entraîneur Nabil El Kouki qui contesta après coup toutes les décisions de l’arbitre ainsi que ses joueurs qui étaient excités perdant leur concentration jusqu’à la fin du match. Les avertissements reçus par Bouras et Keddad étaient mérités. La 30e minute de jeu a marqué le changement du score par la faute commise par le gardien du Chabab de Belouizdad Guendouz qui sauta sur l’attaquant soudanais et l’autre main du défenseur qui empêcha l’attaquant adverse de mettre le ballon au fond du but. Le penalty sifflé fut marqué par le Brésilien Paulo De Souza. L’arbitre Boubou Traoré a hésité avant de siffler ce penalty en prenant quelques secondes de réflexion avant de recevoir l’alerte via oreillette par son 1er assistant. Même à la 42’ de jeu, sur corner au profit du CRB, Merizegue en position d’attaquant pouvait revendiquer la sanction suprême (penalty) quand il a été retenu jusqu’à le mettre au sol par un défenseur soudanais. En l’absence de la VAR, l’Afrique et ses clubs en compétition sont en train de perdre la confiance et sèment le doute dans tous les esprits.