Le climat caniculaire de ces trois derniers jours a impacté la santé des malades, particulièrement les plus âgés. A Alger et pour la seule journée de mardi, sept personnes sont décédées au CHU Mustapha et deux autres à leurs domiciles.
De nombreuses wilayas du pays ont vécu l’enfer ces derniers jours avec des pics de températures dépassant les 50°C en ressenti. Une situation caniculaire qui a fait de nombreuses victimes parmi les personnes âgées et les malades chroniques.
Contacté, le professeur Rachid Belhadj, directeur des activités médicales au CHU Mustapha, a affirmé hier que les sévices d’urgence «ont reçu plus de 250 malades, principalement des personnes âgées ou atteintes de maladies respiratoires, cardiaques et mentales ainsi que des enfants en bas âge».
Les transferts, a-t-il souligné, ont été faits soit par la Protection civile soit par les familles et concernaient des cas de déshydratation et complications liées à leurs maladies. «Pour la seule journée de mardi, nous avons enregistré sept décès de personnes âgées qui ont eu des complications liées à leurs maladies. La situation s’est stabilisée hier avec la baisse des températures puisque le nombre de malades transférés aux urgences a sensiblement diminué.»
Dans le sud du pays, notamment Adrar, In Salah, Ouargla, In Guezzam, pour ne citer que ces régions, des températures extrêmes ont été enregistrées dépassant largement les 50°C à l’ombre et un ressenti de plus de 60°C, mettant les infrastructures sanitaires sous pression, alors qu’à Tamanrasset, le climat est revenu à la normale deux semaines après une canicule inhabituelle en cette période.
Les établissements hospitaliers et la Protection civile ont été sur le qui-vive durant les trois derniers jours. Aucun bilan national officiel n’a été rendu public pour l’instant, alors que des sources sanitaires avancent plus d’une vingtaine de décès.