Lutter contre l’usage abusif et la dilapidation de l’eau potable. Telle est la volonté affichée par les responsables de Barbacha, une commune rurale au relief tourmenté, et où l’alimentation en eau potable laisse souvent à désirer.
Dans l’œil du cyclone des responsables de la municipalité, le détournement de la ressource à des fins agricoles et son pompage sur le réseau de distribution.
«Il est inconcevable que des abonnés se permettent de faire pousser des légumes ou siphonnent irrégulièrement l’eau, pendant que d’autres usagers ne trouvent pas le strict minimum pour satisfaire leurs besoins de base», récuse un membre de l’exécutif communal.
«Pour tenter d’y remédier, nous avons mis en place une équipe d’agents municipaux, laquelle a déjà entamé des sorties sur le terrain, à l’effet de débusquer et de verbaliser les contrevenants. La finalité de cette action à valeur pédagogique est d’inciter les abonnés à faire preuve de sens civique, en prenant conscience de la nécessité vitale de sauvegarder cette denrée rare qu’est l’eau», a-t-il expliqué.
Notre interlocuteur a insisté sur la détermination de l’APC à introduire plus de rigueur dans le plan de gestion de la distribution de l’eau, afin d’atténuer les effets de la pénurie.
Cela, dira-t-on, d’autant plus que la situation est caractérisée par une ressource de plus en plus rare et des besoins sans cesse croissants.