Devenir acteur constitue le rêve de plus d’un. Néanmoins, l’absence d’écoles d’actorat pour le grand public, sans limitation d’âge et ouvertes pour tous les niveaux fait que cette formation est quasi inexistante en Algérie, exception faite : l’institut supérieur des arts dramatiques de Bordj El Kiffan destiné aux bacheliers et dont les places restent limitées.
Et pourtant, il y a des artistes et metteur en scène qualifiés pouvant assurer cette formation dans le cadre associatif, mais manquent cruellement de moyens. Et c’est le cas du mouvement théâtral de Koléa, lequel a fait ses preuves dans son domaine depuis sa création en 1989. Son président, Youcef Taouint, a formé plusieurs générations d’artistes, et mis en scène une soixantaine de pièces théâtrales.
«La formation d’acteur nécessite beaucoup de moyens humains et surtout matériels. Elle peut durer jusqu’à 5 ans. Je suis prêt à relever le défi, mais impossible sans aides et moyens», a-t-il déclaré, rappelant dans la foulée que des comédiens connus sur la scène artistique sont passés par les planches de... Koléa.
Récemment, des Master- class (initiation) d’une durée de quelques jours ont été organisés par le mouvement en question dans le domaine notamment du théâtre et de l’écriture du scénario. «Nous contribuons à notre manière à former des jeunes passionnés par le théâtre et le cinéma. Nous pouvons faire mieux, mais nos actions restent tributaires des aides...», conclut-il.