La carte Chifa se distingue dans sa nouvelle version par une plus grande capacité de stockage, la puce de la carte contenant les 40 dernières ordonnances électroniques du bénéficiaire et de ses ayants droit, en plus des détails des médicaments délivrés, selon ses explications.
La deuxième version de la carte Chifa entrera en vigueur dans «une semaine» avec une augmentation des remboursements de 3000 DA à 5000 DA par ordonnance, a annoncé, hier à Alger, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb.
«Parallèlement à l’émission de la version développée (deuxième) de la carte Chifa, un nouveau système d’information a été mis en place permettant d’augmenter le plafond des remboursements de 3000 DA à 5000 DA/ordonnance», a fait savoir le ministre dans une allocution prononcée à l’occasion du lancement de cette seconde version de la carte Chifa, en présence du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, et du président de la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Le remboursement «concerne toutes les cartes Chifa, anciennes ou nouvelles», a souligné la même source. Le lancement de la deuxième version de la carte Chifa «constitue un autre jalon qui s’ajoute aux efforts du secteur pour concrétiser les engagements du président de la République, notamment le 42e engagement lié à la préservation du système national de Sécurité sociale et de retraite», s’est félicité le ministre.
Elle s’inscrit aussi dans le cadre de la modernisation du système de Sécurité sociale et de la numérisation des procédures et des services publics, a-t-il relevé, notant que la carte développée avait été conçue par des compétences nationales en s’appuyant sur des technologies de pointe.
La carte Chifa se distingue dans sa nouvelle version par une plus grande capacité de stockage, la puce de la carte contenant les 40 dernières ordonnances électroniques du bénéficiaire et de ses ayants droit, en plus des détails des médicaments délivrés, selon ses explications.
Elle offre une plus grande intégration avec les applications intelligentes et les plateformes numériques dédiées aux services de Sécurité sociale, permettant un paiement plus rapide et plus facile dans le cadre du système du tiers payant.
Utilisée par plus de 30 millions de bénéficiaires, la carte Chifa est devenue un outil pratique pour le citoyen à la faveur de son rôle essentiel dans l’amélioration de la qualité des services prodigués pour l’assuré social et ses ayants droit, a rappelé M. Bentaleb.
Par ailleurs, le ministre a mentionné l’existence de 12 538 pharmacies conventionnées, 36 cliniques de chirurgie cardiaque, 222 centres d’hémodialyse, 344 entreprises de transport sanitaire, 3827 médecins privés conventionnés, 119 maternités et 682 opticiens spécialisés dans la fabrication de lunettes pour enfants scolarisés et préscolarisés ainsi que les ayants droit des assurés sociaux à faible revenu, et ce, dans le cadre de la prise en charge des assurés sociaux.
Confrontée à divers problèmes liés à la fraude, la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) avait lancé, fin novembre dernier, une campagne de sensibilisation, qui se poursuivra jusqu’au mois de mars 2024, à travers ses différentes agences réparties sur le territoire national.
A travers cette démarche, la CNAS espère sensibiliser les assurés sociaux dans le but de leur faire prendre conscience de la «fraude» qui sévit en matière de déclaration des prestations de service prodiguées par divers services de santé publics et privés.