La présidente de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mesrati, a affirmé, hier à Tamanrasset, que «la transparence constitue l’un des défis à relever pour atteindre la bonne gouvernance».
Intervenant lors de la 3e rencontre régionale, zone sud, initiée par la Médiation de la République sous le thème : «Le citoyen au cœur des préoccupations du président de la République et la transparence est le socle du service public», Mme Mesrati a souligné que «la transparence est l’un des défis à relever pour atteindre la bonne gouvernance et un moyen décisif pour réaliser la qualité du service public qu’il appartient de relancer à la faveur de la mise en place des mécanismes opérationnels pour permettre aux institutions et administrations de fournir un service public de qualité».
«L’administration publique a enregistré des progrès en termes de méthodes et de mécanismes de travail conformes aux exigences d’exploitation des technologies modernes en optant pour le système de e-administration et la numérisation», a indiqué la même responsable.
Salima Mesrati soutiendra que «la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption s’est attelée à mettre en œuvre de nombreux projets faisant partie de ses missions et prérogatives après son institutionnalisation constitutionnelle».
Elle a cité, à ce titre, le lancement de la stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption et l’adoption d’importants indicateurs, dont celui de la performance et de l’intégrité inspiré de l’outil d’évaluation des efforts de lutte contre la corruption, lancé officiellement le 25 juillet 2023 au niveau de 16 institutions publiques.
«Cette instance s’est employée à mettre au point un mécanisme à même d’associer la société civile aux côtés des institutions scientifiques pour mettre en œuvre des mécanismes permettant de consolider la transparence au sein des instances ciblées et le suivi de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption», a-t-elle ajouté.
Mme Mesrati a, à ce titre, soutenu que «la prise de décision est liée à la transparence contribuant, de ce fait, à la consolidation de la gouvernance démocratique». «Le principe de la transparence a été consacré dans la Constitution en tant qu’appui fondamental dans la gestion des affaires publiques à l’effet de promouvoir la performance des services de l’Etat», a-t-elle indiqué.
De son côté, l’inspecteur général au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Belaid Taiti, a souligné, selon l’APS qui a rapporté l’information, que «les efforts se poursuivent pour la consécration de la transparence à travers la communication directe avec les citoyens, la prise en charge de leurs préoccupations et doléances pour trouver les solutions idoines à leurs problèmes et promouvoir la démocratie et la consécration de l’Etat de droit».
Il a soutenu que la Médiation de la République constitue un des socles de la démocratie et de l’Etat de droit à l’ère de l’Algérie nouvelle, ajoutant que «le ministre du secteur a donné des instructions strictes pour le suivi des registres de doléances et requêtes».
Les ateliers mis en place à cette occasion prévoient l’examen des axes liés aux «problèmes et leur prise en charge et la relance de la mission des délégués locaux de la Médiation de la République pour prendre en charge les préoccupations des citoyens», «l’amélioration de la relation administration/administré» et «les mécanismes de qualité du service public et la consolidation de la transparence», ont indiqué les organisateurs.
Initiée par la Médiation de la République, en coordination avec la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, cette rencontre régionale a regroupé 12 délégués locaux de la Médiation de la République au niveau des wilayas du sud du pays.