La généralisation de l’utilisation de l’essence sans plomb depuis juillet 2021 a permis des «gains considérables» pour le pays, notamment l’arrêt des importations de ce carburant qui coûtaient en moyenne 500 millions dollars/an, a-t-on appris auprès de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH).
Selon un bilan établi par l’ARH, la généralisation de la production, du transport et de la commercialisation de l’essence sans plomb à partir du 1er juillet 2021 et la suppression des essences plombées ont permis de réaliser «une autosuffisance en essence et l’arrêt des importations de ce produit. Il n’y a plus de production d’essence plombée et la demande du marché en essence sans plomb est totalement satisfaite par la production nationale», a précisé la même source à l’APS.
Cela a induit, selon l’autorité, «la suppression définitive» des importations d’essence qui coûtaient en moyenne 500 millions dollars/an. La généralisation de l’utilisation de l’essence sans plomb a contribué aussi à la réduction des coûts d’entretien des infrastructures de stockage et de la distribution en évitant les opérations de contamination des bacs de stockage et des pipelines (le cas des infrastructures multi-produits).
Le gain de temps est considérable aux raffineurs et aux distributeurs en matière de transport d’une seule essence par pipeline sans la nécessité d’une intermittence entre les produits, a fait savoir l’ARH, tout en relevant des facilités en matière de programmation des quantités en essence nécessaires pour chaque zone et région afin de satisfaire la demande du marché national.