Lors d’une visite des autorités locales, hier à Ksar Chellala, cette importante daïra de Tiaret qui compte en son sein plusieurs communes, de nombreux projets ont été passés au peigne fin, notamment celui relatif à la construction d’un hôpital de 120 lits, ou l’aménagement d’un nouveau groupement scolaire.
Ksar Chellala, l’une importante et ancienne daïra de Tiaret, bien que trop éloignée du chef-lieu (120 km) et excentrée par rapport aux voies routières qui la desservaient jusque-là, semble bénéficier d’intérêts accrus tant de la part des autorités locales que centrales.
En plus de sa promotion jusque-là théorique en tant que wilaya déléguée, elle suscite un intérêt grandissant à en juger par les nombreux programmes dont sa population vient de bénéficier. Si l’on se fie à certaines assertions, Ksar Chellala accédera à ce statut l’année prochaine.
C’est dans ce contexte que s’est inscrite la visite hier du chef de l’exécutif, Ali Bouguerra qui a inspecté les projets dont ceux structurants qui devraient en toute bonne logique redonner un aspect autrement plus avenant à cette contrée connue comme terre d’exil de nombreuses personnalités nationales influentes que l’Algérie ait connues.
Ksar Chellala, c’est aussi une ville qui croît à la faveur d’une démographie galopante. Elle en est à près de 75 000 âmes. La santé figurait, hier, en premier dans le programme de visite, le énième du genre, pour dire la volonté des pouvoirs publics de soustraire ses citoyens des appréhensions et des pesanteurs socio-politiques qui ont longtemps jalonné les débats.
Les travaux de réalisation d’un hôpital d’une capacité de 120 lits en 4 lots viennent d’être lancés. S’étalant sur 5 hectares, cette structure sanitaire donnera, selon ses concepteurs, une dimension pesante à la structuration de la ville à l’entrée par la route venant de Rechaiga. Le site s’apparente à une nouvelle ville en érection puisque d’autres équipements ont été injectés.
C’est le cas d’une polyclinique dont les travaux sont en phase d’achèvement et pour laquelle le wali exige son ouverture le 1er novembre prochain. Le nouvel hôpital vient suppléer celui de Djillali Bounaama construit à l’aube des années 1980 en préfabriqué et qui présente selon certaines sources des dangers liés à la présence d’amiante.
La visite des autorités locales s’est arrêtée au niveau du chantier de réalisation d’un groupement scolaire type B et au niveau d’un site ou les autorités communales et de daïra, à l’instar de toutes les autres collectivités de la wilaya, ont entamé un travail pour soulager la ville des points noirs qui la défigurent et qui présentent un caractère d’urgence avant la saison des pluies et des orages.
Qui ne se souvient pas de ces dramatiques bourrasques qui ont dévasté tout un quartier à cause, disent certains, de travaux bâclés en amont et qui ont quand même causé le décès de cinq personnes.
«Le chef de l’exécutif a entendu un exposé où l’on évoquait les moyens humains et matériels mobilisés et la feuille de route tracé. L’opération devait commencer à partir du lieu-dit, POS 11», selon les termes du communiqué envoyé par la cellule de communication à notre rédaction.
La visite d’hier concernait aussi d’autres communes de cette importante daïra, dont Rechaiga, et certaines zones en voie de développement à l’exemple de «Mechta Rdjel», dont les populations rurales viennent de bénéficier de projets liés aux voies de communications routières (pistes) sur «initiative locale».
Projet devant raccorder ce chemin sur 12 kilomètres depuis «Racha» jusqu’à l’école primaire du douar. Un douar concerné par l’opération d’aménagement de la salle de soins pour l’offrir aux habitants et aussi aux jeunes écoliers.