La JSM Béjaïa et le football algérien sont en deuil après la disparition de Boualem Tiab, survenue la veille de l’Aïd El Fitr à Marseille. Il avait 78 ans.
Le défunt a eu un parcours exemplaire dans le football algérien et à la tête de son club qu’il a dirigé avec sagesse, compétence et intégrité durant plus de trois décennies. Il a laissé une empreinte que le temps n’effacera pas. Il est l’un des rares présidents, pour ne pas dire le seul, qui ne s’est jamais mis en avant, ni fait les unes des gazettes par des déclarations intempestives comme c’est la mode depuis des lustres.
C’était un homme engagé dans la gestion de son club, discret dans la vie et très apprécié par ceux qui l’ont approché. La fédération algérienne de football (FAF) ne s’est pas trompée lorsqu’elle l’a honoré, à l’époque du président Mohamed Raouraoua «pour son engagement et les services rendus au football».
L’enfant de Béjaia, issu d’une honorable famille, a été un capitaine d’industrie et un président de club exemplaire. Sous sa direction, le club des Hammadites a bien grandi, a réalisé plusieurs accessions, remporté la coupe d’Algérie et est devenu un habitué des places d’honneur.
La maladie l’a ensuite un peu éloigné du club, dans la gestion quotidienne, et l’a contraint à déléguer ses pouvoirs. Les coups durs ne l’ont pas épargné avec l’horrible assassinat de sa femme qui l’a anéanti. Ses dernières années il s’est mis en retrait du club tout en continuant à l’aider financièrement. Finalement, la maladie a eu raison de lui et il s’est éteint jeudi dans un hôpital à Marseille.
C’est dans cette ville qu’il sera inhumé mercredi prochain. La rédaction sportive d’El Watan présente ses condoléances à ses filles, les membres de sa famille et celle de la JSM Béjaïa et prie Dieu Tout-Puissant de l’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.