La JS Kabylie a perdu une de ses figures emblématiques, en l’occurrence Yahia Ouahabi, décédé hier à Tizi Ouzou à l‘âge de 80 ans. Le défunt a fait partie de l’équipe qui a décroché deux accessions de suite (1967-1968 et 1968-1969) avec à la clé l’accession historique en première division.
Il a passé une dizaine d‘années sous les couleurs de la JSK avec qui il a connu le bonheur de l’accession en Nationale Une. Yahia Ouahabi a rejoint la JSK en 1963, au lendemain de l’indépendance.
C’est le professeur Rabah Stambouli qui est derrière sa venue au club. Il jouait en France, à Roanne dans la région de Lyon, lorsque l’éminent professeur Stambouli l’a repéré.
D’emblée, Yahia Ouahabi s’est imposé au sein de la ligne d’attaque des Canaris. Il évoluait au poste d’ailier gauche. Sa technique et ses coups de pied aussi précis que puissants l’ont installé au hit-parade des plus redoutables attaquants de la Nationale Une. Il a terminé sa carrière à la JSK au terme de la saison 1970-1971. Au crépuscule de sa carrière, il a décroché au milieu de terrain sans jamais perdre son sens du but.
Ses coéquipiers de l’époque avaient pour noms, Ali Belahcene, Berkani (GB), le regretté Djaffar Harouni, Merad, Haouchine, les frères Terzi, Driss Kolli, Mustapha Raffai, feu Arezki Kouffi, Azziz Tamime, Mourad Derridj, Karamani, Hocine Amrous, des joueurs qui ont écrit leur nom en lettres d’or dans le magnifique palmarès de la JS Kabylie.
Il a eu comme entraîneur, successivement Said Hassoun, Hammoutène, Dahmane Defnoun, Ali Benfadah, Abdelaziz Bentifour «Ben», Abderrahmane Boubekeur, sans oublier le français Lemaitre.
Yahia Ouahabi a été inhumé hier au cimetière de M’douha (Tizi Ouzou). Il a été accompagné à sa dernière demeure par ses anciens équipiers encore en vie et de nombreuses personnes qui garderont de lui l’image d’un joueur exemplaire, d’un homme affable. En cette pénible circonstance, la rédaction sportive d’El Watan présente ses condoléances à la famille, aux proches de l’ancien joueur et à la grande famille de la JSK et prie Dieu Tout Puissant et Miséricordieux de l’accueillir en Son vaste paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.