«Il est resté modeste et populaire jusqu’à la fin de ses jours. Sa disparition est une grande perte pour la corporation et le mode du sport à Tizi Ouzou», souligne l’ancien journaliste Makhlouf Faked.
Après plus de 45 ans d’exercice dans la presse, le journaliste Salem Klari est décédé, hier, à l’hôpital de Draâ Ben Khedda, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il tire sa révérence, à l’âge de 73 ans, après un combat contre la maladie.
La nouvelle de sa disparition est tombée tel un couperet, notamment dans la corporation de la presse et dans le milieu sportif local. Salem était également président du CSA NRB Beni Douala avant de devenir secrétaire général de la ligue de football de la wilaya de Tizi Ouzou et chargé de communication au sein de la JSK.
«Salem avait vraiment de nombreuses qualités. Sa particularité résidait plus dans son travail de journaliste sportif qui s’intéressait beaucoup aux clubs de la région. Il n’était pas quelqu’un qui donnait seulement de l’importance aux grandes équipes.
Son passage comme président du club de sa région natale, Beni Douala, avec Ramdane Drouche, a donné un nouveau souffle à cette équipe qui a enchaîné des accessions», nous dira l’ancien journaliste Makhlouf Faked qui dit avoir connu Salem depuis 38 ans.
«Quand j’ai connu Salem, en 1985, il était à l’API, une filiale de l’APS, et moi je travaillais à Horizons 2000. Puis, nous avons travaillé ensemble à l’hebdomadaire Le Pays et au quotidien Le Matin durant les années 1990 et 2000.
Il est resté modeste et populaire jusqu’à la fin de ses jours. Sa disparition est une grande perte pour la corporation et le monde du sport à Tizi Ouzou. Je présente toutes mes sincères condoléances à sa famille en ce triste événement», ajoute M. Faked.
Plusieurs témoignages convergent à dire que Salem Klari était un homme humble et surtout digne malgré les multiples affres auxquelles il a fait face, avec beaucoup de courage, dans sa carrière professionnelle et sa vie sociale. «Il était un journaliste sportif et photographe compétent.
Je l’ai connu dans les années 90 à mes débuts dans la presse. La vie ne l’a pas gâté mais il est toujours resté digne devant la difficulté... Un héritage lourd à porter pour ses enfants à qui j’exprime tout mon soutien.
Que l’âme de notre ami et confrère repose éternellement en paix», souligne également le journaliste Malik Boumati.
«Il était un exemple de persévérance dans le domaine et un très bon collaborateur des clubs sportifs de la région lorsqu’il assurait des fonctions à la ligue de football de wilaya», ajoute, pour sa part, Merzouk Haddadi qui, lui aussi, a travaillé dans la presse avec le défunt.
Notons que l’enterrement de Salem Klari aura lieu aujourd'hui dans son village natal Taguemount Oukerrouche, dans la commune de Beni Douala, wilaya de Tizi Ouzou. Un homme digne qui s’en va après avoir tant donné à la presse et au monde du sport.