Avant-hier dans la matinée, une opération de plantation de 1250 plants de diverses espèces, dont principalement du Myoporum, le ficus ainsi que des plants pour border les allées, s’est tenue au niveau du jardin dit Ettefah, à la sortie est de la ville de Tiaret.
Cela intervient dans la foulée des festivités liées à la Journée nationale du chahid, qui a nécessité l’élaboration d’un «programme qui contraste avec un certain conformisme et la routine», dira le chef de l’exécutif local, Saïd Khalil, alors qu’il mettait sous terre un plant.
Projet conduit par les autorités locales dans le cadre «d’initiative locale», une sorte de volontariat qui s’appuie sur un financement pluridisciplinaire, impliquant l’APC du chef-lieu de wilaya, la DJS, la DUAC, la conservation foncière et d’autres entités publiques après que le bureau d’études Urbatia en a fait l’esquisse. L’opération a drainé les adhérents du mouvement associatif local, des unités de la conservation forestière, la Protection civile, les Douanes, l’EPIC Tiaret-Nadhafa et le centre d’enfouissement technique et la DTP, entre autres.
Sur-place, et au-delà de l’enthousiasme qui caractérisait l’action, les travaux d’aménagements de ce jardin semblent pâtir des conséquences de lenteurs dans la conduite des travaux. L’occasion au chef de l’exécutif, qui participait symboliquement à l’action de plantation, de dire que «ce projet commence à se dessiner et il prendra forme, chemin faisant, à l’aune d’actions du genre», non sans renchérir que «le projet sera discuté ultérieurement et des propositions émises pour le parfaire avant de le livrer aux familles tiaréties qui souffrent beaucoup de l’absence d’équipements du genre». Bémol dans ce projet vert, cette relative apathie citoyenne qui soulève des questions sur ce que devait être l’implication communautaire dans ces projets verts…