En visite dans la commune d’Irdjen, daïra de Larbaâ Nath Irathen (LNI), le wali de Tizi Ouzou a inspecté l’état de l’ancien bloc d’internat du CEM Mahiouz Ahcène, fermé depuis plusieurs années.
La raison de cette seconde escale, après l’inspection du terrain devant accueillir une station d’épuration des eaux usées près du village Aït Yakoub, est liée à la proposition de l’APC d’Irdjen qui consiste en la reconversion de cette infrastructure éducative en annexe de lycée, sachant que le nombre de lycéens à Irdjen est en perpétuelle augmentation.
Pour rappel, ce bloc qui se dégrade au fil du temps a servi d’internat depuis son ouverture, en 1983, jusqu’à 1989, prenant en charge en régime interne les élèves des villages lointains, comme Bousemahel, Mahriz, Ibahlal et Tazeqqa at Zitoune, et ce, avant la mise en service du CEM Frères Rakem de Tala Amara.
En 2003, des salles de cours ont été aménagées dans ce bâtiment, suite au séisme de Boumerdès, dans le cadre des mesures préventives. «C’est cette option de reprendre ces classes pour le cycle secondaire, sous la formule d’annexe de lycée, que l’actuelle assemblée populaire présidée par Mensous Ourabah a proposée au wali, dans l’espoir de répondre à la demande des parents et des élèves qui parcourent plusieurs kilomètres pour se rendre vers les lycées de LNI», selon un élu.
D’après la même source, «le wali a été favorable, à condition qu’on obtienne des avis positifs de la part des services techniques, comme le Contrôle technique des constructions». A ce sujet, nous avons appris que «l’expertise et les procédures techniques ne tarderont pas à être engagées, et nous espérons une réponse à la hauteur des attentes des enfants de la région».
Cependant, les habitants de la commune, laquelle connaît une forte extension urbanistique dans la zone de Alma (Oued Aïssi), estiment que «la localité doit avoir son lycée conséquemment au nombre croissant de lycéens auquel il faudra ajouter ces milliers de logements qui seront occupés, dans les prochaines années, par autant de familles avec des enfants à scolariser».