Il a évoqué le sujet jeudi lors de sa visite à Oran : Tebboune déclare la guerre à la bureaucratie

25/06/2022 mis à jour: 01:21
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Photo : D. R.

En visite dans la wilaya d’Oran, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a considéré que les pratiques bureaucratiques «doivent cesser définitivement». «Je ne pardonnerai à personne», a-t-il lancé.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a insisté jeudi, à l’occasion de sa visite à Oran, qui accueille les Jeux méditerranéens (JM), sur «la levée définitive des obstacles bureaucratiques qui entravent l’investissement».

S’exprimant face au propriétaire d’un hôtel 5 étoiles nouvellement construit, le Président a indiqué que «ces pratiques doivent cesser définitivement». «Je ne pardonnerai à personne», a-t-il lancé à cet effet. «Un Algérien qui investit dans un hôtel 5 étoiles à l’intérieur du pays, pas nécessairement à Alger, et avec son argent propre ne demandant aucun crédit à l’Etat, il faut le traiter avec égard», a ajouté le chef de l’Etat, qui a rappelé que «des gens ont pris de l’argent de l’Etat et l’ont investi à l’étranger».

Ce n’est pas la première fois que Abdelmadjid Tebboune évoqué la bureaucratie, notamment pour ce qui est des investissements. Lors d’une entrevue avec des médias, diffusée en juillet 2020, soit moins d’une année après son élection à la tête de l’Etat, il avait qualifié la bureaucratie d’«ennemi de la société».

Il avait indiqué que «la guerre contre les pratiques bureaucratiques sera lancée sans relâche et dans tous les domaines, car nous avons constaté l’indifférence et la bureaucratie au niveau local». «Certains ont dans l’idée qu’ils pourraient attenter à l’ordre et à la stabilité du pays, en tentant de maintenir le statu quo sur le plan économique et social, mais ils se trompent lourdement», avait-il encore déclaré en décembre 2021, à l’occasion de la conférence nationale sur la relance industrielle.

C’est dans cet ordre que quelques nouveaux mécanismes ont été mis sur pieds, à l’exemple de la médiation de la République ou l’Inspection générale des services de l’Etat et des collectivités locales, dont l’installation a eu lieu le 3 mars dernier. Si le président de la République insiste sur la levée des entraves bureaucratiques, c’est que le problème se pose toujours.

A noter, par ailleurs, que Abdelmadjid Tebboune a procédé, durant sa visite, à l’inauguration de plusieurs infrastructures, telles que la nouvelle aérogare de l’aéroport international d’Oran, le nouveau complexe olympique de Bir El Djir et un hôpital des grands brûlés.

Il a également procédé à la pose de la première pierre du projet de réalisation d’une Station de dessalement de l’eau de mer (SDEM) à la localité de Cap blanc, dans la commune de Aïn El Kerma. M. Tebboune a indiqué, à l’occasion, que «le dessalement de l’eau de mer était la solution la plus sûre pour approvisionner le citoyen en eau potable». Le délai de réalisation de cette station, confiée à des filiales de Sonatrach, a été fixé à 28 mois. 

 

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