La commission habitat, équipement, hydraulique et aménagement du territoire à l’Assemblée populaire nationale (APN) a effectué une visite d’inspection, du 2 au 5 janvier 2024, au niveau des infrastructures du secteur de l’hydraulique de certaines wilayas de l’Est, a fait savoir l’APN dans un communiqué.
Au premier jour, la commission parlementaire, présidée par Mohamed Boudouma, a inspecté, mardi dernier, le projet d’une station de dessalement d’eau de mer, en cours de réalisation à Koudiet Draouche, dans la commune de Berrihane (El Tarf).
Sur place, les députés ont écouté un exposé présenté par le chef du projet à la Société algérienne pour l’achèvement des projets industriels ", SARPI", ainsi que le représentant de l’Algérienne des eaux, a ajouté la même source. Les travaux de réalisation de cette station de dessalement d’eau de mer, dotée d’une capacité de production de 300 000 m3/jour, ont atteint, selon eux, un taux de 38% et sera livrée fin décembre 2024.
Les travaux de réalisation de la station ont été confiés à l’Entreprise nationale de réalisation des canalisations et la Société algérienne de réalisation des projets industriels, filiales du groupe Sonatrach.
«Elle contribuera à améliorer les capacités d’approvisionnement en eau potable et la sécurité hydrique des habitants des wilayas d’El Tarf, Skikda, Annaba et Guelma», lit-on dans le communiqué de l’APN.
Les membres de la mission d’information ont enregistré des «préoccupations concernant la fluctuation de l’approvisionnement en ciment pour l’achèvement des puits artésiens»,a relevé l’APN, assurant que le président de ladite commission a insisté sur la livraison de ladite station dans les délais impartis.
Au second jour de sa visite, la commission parlementaire a inspecté des «projets stratégiques» du secteur de l’hydraulique dans la wilaya de Annaba. Au début de la visite, la délégation parlementaire, accompagnée par le wali de Annaba, est allée inspecter le projet de réalisation du barrage écrêteur de Bouhdid, destinée à protéger la ville de Annaba contre les inondations, a ajouté la même source.
Le coût de réalisation du projet est estimé à 6 milliards de dinars, alors que sa capacité s’élève à 750 000 m3, selon les explications fournies par la directrice du projet. Les membres de la délégation parlementaire ont insisté sur la nécessité de livrer ce projet dans les délais prévus.
Par la suite, la délégation s’est rendue sur le site de l’usine de traitement des eaux usées l’Allalik, où les membres de la mission d’information ont écouté un exposé fourni par le gestionnaire de la station.
Cette dernière, réalisée sur une superficie de 15 hectares et qui a coûté 400 milliards de centimes, est dotée d’une capacité de production de 35 000 m3 par jour, selon lui.