Le blocage à l’APC de Boudouaou n’est pas sans impact sur le vécu de la population. A Hlaïmia, sur les hauteurs de la ville, les habitants évoluent dans des conditions lamentables. Les dernières chutes de pluie ont rendu l’accès difficile vers plusieurs quartiers.
L’état de détérioration des routes rend la circulation piétonne et automobile très difficile. Au niveau du lotissement jouxtant le nouveau chantier des logements AADL, les ruelles ne sont qu’une succession de flaques d’eau noirâtres. Il faut être un athlète pour pouvoir marcher sans recevoir des doses de boue sur les jambes. La cité est constituée de bâtisses inachevées où le rouge de la brique représente l’élément dominant. Même décor au lotissement El Merdja où les habitants réclament avec insistance le revêtement des ruelles.
A la cité des 605 Logements, la situation est catastrophique. Entamé en 2014, le projet de viabilisation du quartier est relégué aux calendes grecques. «La direction de l’urbanisme avait dégagé à l’époque 120 millions de dinars pour viabiliser le site. Le chantier est bloqué depuis 2016 et seulement 30 millions ont été consommés», dira un habitant. Après moult réclamations, la DUC a décidé récemment de relancer les travaux pour un montant de 50 millions, ce qui tarde encore à se traduire dans les faits, déplorent les résidants.
« Notre cité remonte à 1984, mais elle est dépourvue de tout. Nous n’avons ni routes goudronnées, ni éclairage public, ni trottoirs, ni une aire de jeu pour enfants », se plaignent-ils. A rappeler que la gestion des affaires courantes de la commune est assurée par le chef de daïra depuis fin mars dernier. Cela est intervenu après 10 mois de blocage à l’APC. R. K.