Le blocage entre l’administration et les étudiants en chirurgie dentaire affiliés à l’université Salah Boubnider (Constantine 3), perdure tout en prolongeant la grève menée depuis janvier dernier jusqu’à une date inconnue.
Pourtant, les représentants des étudiants des 2e, 3e, et 4e années ont été invités, mardi dernier, à une réunion au secrétariat général du ministère de l’Enseignement supérieur afin de trouver une solution à cette situation. «On nous a bien accueillis sur place, avant notre réunion avec 8 représentants du ministre, dont un directeur central, deux professeurs et un chargé des affaires financières. Mais lors du conclave, on nous a demandé de reprendre les études dans les mêmes conditions, en attendant la prise en charge de nos revendications», a déclaré Abdelaziz Mouataz, un des représentants des étudiants.
Et de poursuivre que ce n’est plus possible, voire illogique de continuer les études dans des conditions aussi affligeantes, catastrophiques et dénoncées par l’ensemble des étudiants. Notre interlocuteur ajoute qu’une assemblée générale a été tenue, jeudi, au niveau de leur département en présence du conseiller du ministre et un professeur chargé de mission auprès du secrétaire général du même ministère.
Mais cette assemblée a connu un autre échec, sachant qu’une commission d’enquête a été dépêchée par la tutelle il y a environ un mois, mais sans résultat. «Seule l’intervention du ministre pourra mettre un terme à ce problème.
Nous ne reviendrons pas si nos revendications concernant notre formation pédagogique ne sont pas prises en charge et concrétisées. Nous invitons le ministre à notre département», ont persisté les représentants des grévistes.
Pour rappel, les étudiants ont entamé cette grève illimitée depuis environ 3 mois pour dénoncer les conditions de formation jugées déplorables, le manque de moyens, l’abus de l’administration et le programme pédagogique dépourvu de pratique.