Gisements aurifères de Tirek et Amesmassa dans la wilaya de Tamanrasset : Lionsbridge promet une exploitation respectueuse de l’environnement

24/02/2024 mis à jour: 00:11
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M. Arkab a assuré de l’appui de son secteur au profit du partenariat «dans tous les projets d’investissement visant à créer de la richesse et des opportunités d’emploi en Algérie» - Photo : D. R.

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a mis en exergue «l’importance socioéconomique de ce projet qui s’inscrit dans le cadre du développement du secteur minier et de la relance des activités minières, en vue d’optimiser l’exploitation de ces richesses nationales».

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu, jeudi, une délégation de la compagnie australienne Lionsbridge conduite par son PDG, Brian Wesson. Cette rencontre a permis aux deux parties d’exposer leur intérêt de développer une coopération solide en matière d’exploitation minière et industrielle.

C’est le cas pour le gisement d’or à Tirek et Amesmessa dans la wilaya de Tamanrasset. «Les deux parties ont salué les résultats fructueux de la coopération entre Sonarem et les sociétés minières australienne en général et examiné les  moyens de la renforcer pour inclure des projets d’exploitation de différentes ressources minières en Algérie à l’avenir», indique un communiqué du ministère sanctionnant cette rencontre à laquelle ont également pris part des responsables du groupe Sonarem.

Exposant la stratégie de Lionsbridge en termes de développement et d’exploitation durable et à long terme des gisements aurifères de Tirek et Amesmessa, Brian Wesson a présenté également les projets de l’industrie manufacturière dans ce domaine s’appuyant sur la protection de l’environnement, la formation, le transfert de la technologie, la promotion du contenu local et la création de la richesse et de l’emploi.

Le PDG de Lionsbridge s’est engagé, selon la même source, à «investir dans le domaine minier algérien, à concrétiser des projets d’investissement avec le groupe Sonarem de manière responsable sur le double plan environnemental et social, notamment le projet d’exploitation des mines d’Amesmessa et de Tirek en fonction des exigences relatives à la protection de l’environnement et à la sécurité».

Le même responsable de la compagnie australienne a assuré la volonté de son groupe à «œuvrer sérieusement à la préservation de l’environnement dans la région pour un développement durable, et ce en comptant sur l’expérience de la compagnie en matière de technologies sophistiquées dans le domaine de l’exploitation minière». Mohamed Arkab, a pour sa part, mis en exergue «l’importance socioéconomique de ce projet qui s’inscrit dans le cadre du développement du secteur minier et de la relance des activités minières en vue d’optimiser l’exploitation de ces richesses nationales».

Il a assuré, en outre, de l’appui de son secteur au profit du partenariat «dans tous les projets d’investissement visant à créer de la richesse et des opportunités d’emploi en Algérie». Lionsbridge fait partie des compagnies mondiales pionnières dans le domaine minier et détient de grands projets, outre en Australie, aussi en Asie, en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord.

L’Australie est indéniablement un acteur majeur dans l’exploitation minière sur le plan international. Ce pays-continent détient les plus importantes réserves de nickel, de zinc, de plomb, d’uranium et de sable.

L’Australie est le  premier producteur de bauxite, d’alumine, de titane, tantale et zircone, le deuxième producteur d’or, de minerai de fer, de plomb, manganèse et lithium, troisième producteur d’uranium, de zinc, de nickel et d’ilménite, le quatrième de charbon et d’argent, et le cinquième d’aluminium, de lignite, diamant et cuivre. C’est dire l’expérience avérée des entreprises australiennes en matière d’extraction, d’exploitation et de transformation de minerais.

Rappelons qu’une autre compagnie australienne est engagée dans le projet d’exploitation du gisement de zinc-plomb à Tala Hamza Oued Amizour dans la wilaya de Béjaïa. Il s’agit du groupe australien Terramin qui s’est associé avec le groupe algérien Sonarem sur ce projet à Béjaïa qui s’étend sur une superficie de 23,4 hectares et jouit d’une réserve exploitable de 34 millions de tonnes.

Le projet vise un volume de production de 200 000 tonnes/an dont 170 000 tonnes/an de zinc et 30 000 tonnes/an de plomb. Le coût de réalisation du projet est estimé à 471 millions de dollars USD comprenant la construction de l’usine, sa mise en exploitation pendant 19 ans puis sa fermeture pour réhabilitation pour 5 ans.  786 emplois directs seront créés à la faveur de ce projet et 4000 autres indirects avec un chiffre d’affaires escompté de 215 millions de dollars. 
 

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