Le porte-parole du ministère de la Santé ghazaoui, Ashraf Al-Qudra, a déclaré que «les conditions sanitaires et humanitaires de plus de 1,9 million de personnes déplacées dans la Bande de Ghaza sont catastrophiques et accablantes».
Il a souligné que les personnes déplacées dans la Bande de Ghaza «risquent la faim et la propagation d’épidémies et de maladies infectieuses, à cause du manque d’abris appropriés, d’eau, de nourriture et de médicaments dans les centres d’accueil des déplacés».
Le porte-parole du ministère a déclaré que «50 000 femmes enceintes souffrent de malnutrition et de complications médicales, en particulier celles dont la grossesse est à haut risque, à cause du manque d’eau potable, d’hygiène, de nourriture et de soins médicaux dans les centres d’accueil».
«Plus de 900 000 enfants hébergés dans des centres d’hébergement sont exposés aux dangers du froid extrême, de la déshydratation, de la malnutrition, des maladies infectieuses, respiratoires et cutanées et des troubles psychologiques», selon le porte-parole du ministère.
Al-Qudra a appelé les institutions de l’ONU à mener «des interventions urgentes pour sauver la vie des enfants, des femmes enceintes et des malades, et à prévenir une catastrophe sanitaire, humanitaire et psychologique dans les centres d’hébergement».
L’armée israélienne mène, depuis le 7 octobre, des opérations militaires meurtrières contre Ghaza qui ont fait, jusqu’à la journée de ce lundi, «21 978 martyrs, 57 697 blessés, des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent», selon les constats officiels des autorités de la Bande de Ghaza et de l’ONU.