Le syndicat de la formation professionnelle de la wilaya de Tizi Ouou, affilié à l’UGTA, a décidé de solliciter le ministère de tutelle pour un «plan de relance du secteur en termes de prise en charge des établissements délabrés, le renouvellement des équipements vétustes, la prise en charge exceptionnelle des promotions des travailleurs qui n’en ont jamais bénéficié…»
Le syndicat demande en outre au ministère d’«envoyer dans les meilleurs délais une inspection pour voir de près la situation du secteur dans la wilaya dans tous ses aspects».
Cette déclaration rendue publique la semaine dernière fait suite à la réunion du SETFP qui s’est tenue sous la présidence de son secrétaire général, Ahmed Djafi, à l’effet d’«évaluer le bilan d’activités du syndicat et de discuter des perspectives».
Les syndicalistes ont déploré «les conditions de travail inexistantes dans certains établissements et la sourde oreille du DEFP face aux doléances exprimées et réitérées à chaque occasion par le syndicat».
Ce dernier indique dans la même déclaration que le «principe du dialogue et de la concertation est évacué des règles de fonctionnement» dans le secteur. Il est relevé dans le même document que la «situation du patrimoine immobilier dans certains établissements est catastrophique».
«Malgré les efforts financiers de l’Etat pour le secteur, certains établissements sont carrément à l’abandon (CFPA Mechtras, Maâtkas, Akerrou, Makouda, Boukhalfa…) »
Tout en soulignant le «refus d’affecter un siège au SETFP», ce dernier appelle le ministère de la Formation Professionnelle à intervenir afin de dépasser la situation de blocage et de lever le «climat délétère» dans ce secteur.