Forces positives

24/01/2023 mis à jour: 03:40
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La société civile, d’une manière générale, et la jeunesse sont la cheville ouvrière dans le programme du chef de l’Etat. Dans toutes ses orientations, il n’a de cesse de répéter que ces forces, longtemps marginalisées, doivent impérativement être associées dans la gestion de l’intérêt de la population.

La rencontre gouvernement-walis tenue récemment a été une occasion de plus au président de la République de rappeler cette exigence d’implication des deux acteurs clés de la collaboration citoyenne dans le schéma de développement local. Cette présence aura le mérite d’être une force de proposition et même de concrétisation des projets attendus par la population. Par cette nouvelle vision de la gestion partagée de la chose publique et surtout par cette nouvelle attention en direction de la société civile et son corollaire la jeunesse, les pouvoirs publics affichent une réconciliation avec un pan de la société longtemps marginalisé par crainte de ses idées avant-gardistes. Il est perçu comme un danger qui risque de remettre en cause un système beaucoup plus obnubilé par sa pérennité que par le résultat de sa propre gestion. L’espace de concertation et de collaboration garanti au dynamisme et à l’imagination de la jeunesse, sans distinction de sexe, donnera un souffle nouveau dans la conduite des affaires publiques. Cette force vive de la nation trouvera donc un cadre légal pour concrétiser ses préoccupations loin de toute récupération malveillante.

Le chef de l’Etat n’a pas manqué de rappeler les basses besognes souvent confiées à ces jeunes chômeurs. Ces derniers ont été utilisés pour interrompre la circulation routière à l’aide de barricades de fortune et brûler des pneus en guise de protestation sociale. Même les tenants du marché informel et autres commerces de gros ont fait appel à des contingents de jeunes pour fomenter des troubles à l’ordre public dès que leurs intérêts sont menacés par l’application des textes de loi par les pouvoirs publics. L’allocation chômage instituée depuis peu avant d’être revalorisée pécuniairement pour atteindre 15 000 DA est gratifiée de services sociaux, à l’image des prestations de la carte Chifa. Cette mesure ne manquera pas de renforcer la dignité des jeunes avides d’exploiter leur énergie et surtout de réaliser leurs rêves.

L’institutionnalisation de l’Observatoire national de la société civile et du Haut Conseil à la jeunesse par le Président sont autant d’opportunités légales offertes à cette catégorie de population pour jouer, pleinement, son rôle dans le développement de son pays. C’est bien le but espéré et réitéré dans toutes les orientations répétées du président Tebboune. Le champ d’application de cette volonté, présidentielle, de rajeunir toute instance de concertation et de décision n’est guère limité. Cette considération se confirme dans la proposition de l’Algérie de voir la société civile siéger dans les instances de la Ligue arabe.

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