La finale de la Can 2023 (U17) se déroulera demain (22h) au stade Nelson Mandela de Baraki entre le Sénégal et le Maroc.
Ces deux équipes ont été les plus méritantes d’entre toutes les formations engagées. Elles jouissent de grandes dispositions techniques et athlétiques à telle enseigne que l’issue finale paraît très indécise.
En ce qui concerne le match pour la troisième place, Les sélections burkinabè et malienne de football des moins de 17 ans (U17) s’affronteront aujourd’hui au stade du 19 mai 1956 de Annaba (20h), pour tenter de monter sur le podium de la 14e Coupe d’Afrique des nations (CAN-2023) organisée par l’Algérie (29 avril - 19 mai).
Ayant nourri l’ambition d’atteindre le dernier stade de la compétition, eu égard aux dispositions affichées depuis le début du tournoi, Maliens et Burkinabè ont vu leur rêve s’évaporer en demi-finales. Le Mali s’est incliné face au Maroc (0-0, aux t.a.b : 6-5), alors que le Burkina Faso a été éliminé par le Sénégal, également au terme de la séance des tirs au but (1-1 : 6 5).
Contraintes de relever la tête, les deux équipes vont en découdre durant la petite finale pour terminer cette CAN sur le podium, une manière de boucler leur participation sur une bonne note. «J’ai accordé un jour de repos aux joueurs pour leur permettre de récupérer de leurs efforts et la déception concédée en demi-finale, d’autant que le titre constituait notre second objectif.
Ce match face au Mali est une finale pour nous, chose qui doit nous pousser à tout donner pour s’adjuger le bronze», a affirmé le coach des Etalons, Ibrahima Traoré, hier, lors de la conférence de presse d’avant-match tenue à Annaba. Qualifié pour les quarts de finale après son succès décroché face au Cameroun (2-1), tenant du trophée, le Burkina Faso a enchaîné avec un autre exploit en éliminant le Nigeria (2-1) au tour à élimination directe. «On méritait d’atteindre la finale, mais on ne peut rien faire face au destin.
Les joueurs seront appelés à relever la tête dès ce match face au Mali. Je suis fier d’eux, je suis persuadé qu’ils vont réaliser un bon match pour aller chercher la troisième place», a-t-il ajouté. De son côté, le sélectionneur des Aiglons maliens, Soumaïla Coulibaly, s’attend à une rencontre «serrée et très disputée» de part et d’autre. «Nos matches face au Burkina Faso ont souvent été très disputés, le rendez-vous de ce jeudi ne va pas déroger à la règle. Nous allons aborder cette rencontre avec détermination pour gagner et remporter la médaille de bronze, qui constituera une consolation après avoir raté le principal objectif, à savoir le titre. Franchement, nous sommes venus ici en Algérie pour remporter le trophée, les joueurs piaffaient d’impatience pour atteindre la finale, l’élimination en demi-finale leur a sapé le moral, car on ne l’attendait pas.
Maintenant, nous serons obligés de revenir au Mali avec la médaille de bronze», a-t-il enchaîné. Le coach malien a regretté amèrement l’élimination en demi-finale, estimant que son équipe était meilleure que le Maroc. «Nous étions les plus proches pour atteindre la finale.
Il y avait un penalty discutable à la 85e minute mais qui n’a pas été sifflé, l’arbitre aurait dû recourir à la VAR. J’espère que l’arbitrage en Afrique va s’améliorer dans le but de faire progresser le football africain.» Les deux sélections se sont déjà rencontrées en phase de groupes, un rendez-vous qui a vu la victoire du Mali sur le score de 1 à 0.