Il est question de débattre de ces résultats et rapports des spécialistes lors de la conférence nationale prévue avant la fin du mois de juillet, annonce le ministre.
C’est demain que s’achèvent les épreuves d’évaluation des acquis destinées aux élèves de 5e année primaire. La dernière matière concerne les sciences technologiques. Des épreuves pas forcément comptabilisées pour le passage au cycle moyen, mais obligatoires pour évaluer le niveau des élèves. Le nombre d'absents, dont le taux n’a pas été rendu public, serait, selon certaines sources, «important». Aussi, ces absents ont la possibilité d’avoir une deuxième chance les 18, 19 et 20 juin prochain, conformément aux engagements du ministère de l’Education nationale. Et ce, en attendant l’évaluation de ces épreuves.
Dans ce cadre, les différentes inspections ont reçu l’instruction de se pencher sur le bilan de ces épreuves. L’idée est d’établir un programme de prise en charge que ce soit au niveau de l'enseignement moyen ou du primaire. C’est-à-dire corriger les imperfections des écoliers et perfectionner leurs compétences mal acquises.
Le ministre Abdelhakim Belabed, qui s’est adressé, le 22 mai, aux cadres de son secteur lors de la séance de clôture des travaux de la conférence nationale portant sur les préparatifs des examens nationaux et la prochaine rentrée scolaire, dit être attentif aux retours, propositions et aux rapports des inspecteurs sur ce nouvel examen, le premier du genre. Il est en effet question de débattre de ces résultats et rapports des spécialistes lors de la conférence nationale prévue avant la fin du mois de juillet, annonce le ministre.
L’objectif étant de palier aux lacunes constatées chez les écoliers à travers un programme de traitement pédagogique spécial, lequel sera élaboré en coordination entre l'Inspection générale, le Conseil national des programmes et la direction générale de l'éducation, selon la même source. Car l’objectif de cet examen est de décortiquer les lacunes et les difficultés de chaque élève. Un «livret pédagogique» sera remis le 22 juin où des observations détaillées seront notées.
Ce document accompagnera l’élève (en cas d’admission) pour que ses enseignants du collège puissent l’utiliser comme référant. Pour rappel, cette évaluation concerne 920 000 élèves. Elle permettra de déterminer avec précision les capacités des élèves sans recourir à la notation, et de rattraper ainsi leurs lacunes avant leur admission au cycle moyen. Une nouvelle étape qui vient remplacer l’examen de fin de cycle primaire, 5e année.
Cartographie des écoles mal équipées dès demain
Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a ordonné l’élaboration d’une cartographie des établissements scolaires, particulièrement les écoles primaires qui manquent de moyens en termes de restauration et de transport scolaire. Cette carte doit être élaborée et achevée avant demain, 25 mai, ordonne le ministre. Il clôturait les travaux des quatre ateliers tenus lors de la conférence nationale portant sur les préparatifs des examens nationaux et la prochaine rentrée scolaire 2023-2024.
Les cantines et le transport scolaire restent le maillon faible du secteur. Plusieurs élèves de certaines régions du pays en souffrent. Rappelons qu’en septembre dernier Abdelhakim Belabed avait affirmé que «près de 90% des établissements scolaires sont dotés de cantines, en attendant d'atteindre un taux de 100% à la fin de l'exercice financier actuel».
En février dernier, le ministère de l'Intérieur s’est engagé, de son côté, à mettre en place de nouvelles mesures pour renforcer le dispositif de veille, de prévention et d'intervention pour l'amélioration des conditions de scolarité, notamment en ce qui concerne les cantines.
Des mesures qui visent à «renforcer le dispositif de veille, de prévention et d'intervention dans le cadre des missions assignées aux comités locaux de prévention et de lutte contre les maladies transmissibles d'origine hydrique, par l'association de tous les intervenants, à savoir les services de l'éducation nationale, de la santé, de l'hydraulique et les associations de la société civile», soulignait le communiqué du ministère. N. O.