Les élèves des établissements scolaires des trois paliers à Guelma sont exposés quotidiennement aux dangers de la circulation en milieu urbain.
Une situation que dénoncent de nombreux parents d’élèves, notamment ceux du primaire, sujet aux accidents provoqués par des chauffards et des motocyclistes indélicats. «Nous n’arrivons pas à comprendre l’attitude des autorités locales face à ce phénomène. Comment peuvent-ils laisser les écoliers, les collégiens et les lycéens sans protection aux abords de leurs établissements.
A chaque sortie, c’est la cohue et Dieu sait combien de fois nos enfants ont été soit heurtés ou effrayés par des engins déboulant à vive allure», ont déclaré hier des pères et des mères tiraillés entre le désir de chercher leurs enfants à l’école et le devoir de ne pas quitter leurs lieux de travail.
En effet et comment il en serait autrement puisqu’aucune indication de sortie d’élèves des établissements de l’éducation nationale à Guelma n’est visible à travers des panneaux signalétiques. «Oui bien évidemment. Je vous le concède. Il y a de nombreux panneaux de signalisation qui n’existent pas ici à Guelma et qui posent de véritables problèmes. Le plan de circulation de la ville mérite d’être revu», révèle un professionnel du secteur qui a souhaité garder l’anonymat.
Et de préciser : «La réglementation est claire. Ce que nous enseignons aux milliers de candidats automobilistes à Guelma c’est le respect des plaques signalétiques. Mais elles sont quasiment inexistantes, pour ce cas, à proximité des écoles. Je fais référence à la plaque triangulaire avec une bordure rouge indiquant le danger où il est inscrit attention sortie d’école.»
Et de conclure : «En plus et c’est plus grave, certaines rues qui devraient être à sens unique ou interdites au stationnement aux abords des écoles ne le sont pas.» Nous l’aurons compris, c’est l’anarchie totale à Guelma. Des milliers d’élèves y ont regagné les bancs des classes cette année.
Et la question se pose d’elle-même : «Qu’attend la commission habilitée pour corriger le plan de circulation de la ville et éviter l’irréparable ?»