Qui aurait cru qu’à la mi-saison, au moment où l’équipe carburait à plein régime, l’Entente de Sétif, pourtant avec un calendrier favorable, allait s’avouer totalement incapable de disputer et d’aspirer à une place sur le podium et même à la deuxième place au classement alors que les résultats techniques des dix dernières journées du championnat national des clubs situés au-dessus et à la même enseigne, lequel podium lui tendait horizontalement les bras.
De l’avis de plusieurs connaisseurs en la matière, jamais la formation ESS n’a montré autant de faiblesses à tous les niveaux et compartiments avec autant de maladresses que ce soit à domicile ou à l’extérieur et en même temps n’a eu autant de chance de pouvoir briguer une fin de saison favorable et positive. Pourtant, tous ceux au-devant de la scène et de la vitrine de l’Entente que ce soit du côté des dirigeants encore en place, des joueurs ou du staff technique, surtout après avoir appris avec beaucoup de joie et d’espoir en de lendemains sportifs porteurs pour toute une wilaya, voire de toute une région, et cela avec l’avènement du ralliement et du parrainage de l’ESS par le groupe Sonelgaz, les pronostics étaient très favorables et les esprits décidés pour prendre une place sur le podium. Au final, il n’en fut rien.
L’autre grande source de motivation du club et de tous ceux qui lui sont fidèles était celle de l’annonce faite par le wali de Sétif, sur instruction de la Haute autorité de l’Etat, de la levée du gel sur l’opération étude du nouveau complexe sportif de 50 000 places. Avec toutes ces sources de motivation, l’équipe fanion sétifienne n’a pu que récolter désillusion sur désillusion pour ses fans en cette fin de championnat enregistrant ant défaite sur défaite à l’extérieur de ses bases et ne pouvant (plus) glaner le moindre point à domicile.
Beaucoup de supporters acharnés du club louent à présent la première phase du championnat où l’équipe avait réalisé un bon parcours avec quelques sursauts d’orgueil de temps à autre, sinon avec ce qu’elle est en train d’aligner comme résultats techniques décevants et cela depuis la phase retour, l’on serait menacé de relégation.
Serait-ce l’instabilité du staff technique avec quatre entraîneurs à la tête de l’équipe fanion ou le manque de finances pour pouvoir garder El Badry, le coach égyptien ayant laissé derrière lui l’image d’un technicien visionnaire ou encore ce document reçu de la FAF, le 20 juin dernier, lequel signifiant le rejet du dossier de l’ESS quant à une éventuelle qualification continentale pour le lourd dossier des dettes vis-à-vis des instances sociales et de la CNRL qui a refusé de délivrer un quitus pour le club ?
Un seul appel pressant de la part de tous ceux qui portent l’ESS dans leurs cœurs : vivement la fin du championnat et ce qu’il a engendré comme cauchemar pour les fidèles supporters et la grande famille de l’Entente.