ES Sétif : L’Entente perd sur toute la ligne

24/03/2022 mis à jour: 05:56
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Khedaïria absent face au HBCL

Après les fausses embellies, le onze sétifien tombe de haut. Pas dupes, les fans sétifiens ont raison, tout est faux à l’Entente oubliant que le bricolage n’a jamais fait bon ménage avec le football de haut niveau. 

L’Aigle noir n’était pas, lundi, dans un bon jour. Pressés comme des citrons dans la partie du terrain, en difficultés avec ou sans ballon, moins tranchants dans les passes et victimes d’une déficience physique et psychologique, les Sétifiens ont perdu le fil pendant tout le match. Trop faciles, les Noir et Blanc ont payé cher les mauvais choix de leur coach. Celui de l’ombre s’entend car tout le monde à Sétif sait que le véritable manager est le liquidateur de Kouki et de son staff. 

Se permettant le luxe de procéder à un faux turn-over, le «coach de l’ombre» punit son équipe, perdant des points et des longueurs. 

En ratant la mise à jour du calendrier, les Ententistes s’éloignent davantage du podium. Incapables de convertir les opportunités en but, les Sétifiens manquant de justesse technique, de caractère, d’un fond de jeu clair, de jus et d’envie, perdent leurs dernières illusions. Incompréhensible, la mise à l’écart de Khedairia qui vient à peine de reprendre la compétition après une longue période d’inactivité a assommé l’Aigle noir payant cash la nouvelle bourde de Bouhalfaya, lequel a sans nul doute un gros problème avec les balles de loin. Recruté à l’intersaison, Ferahi l’ex-gardien du PAC, qui a tenu bon face au NAHD (13e journée), n’est pas moins bon que le reste des troupes. 

D’un scandale à un autre 

Manquant effectivement de « fonds » de roulement, mais le véritable problème de l’ES Sétif ne réside pas essentiellement dans l’absence du nerf de la guerre. Ne datant pas d’hier, la mauvaise gestion et la dilapidation de l’argent jeté par les fenêtres est la cause principale de la faillite et des scandales sans fin. 

Pour l’illustration, Nabil Kouki ayant renouvelé son contrat contre 25 000 Euros/mois, bénéficiait d’une prise en charge totale. Le technicien tunisien ne dépensait en matière d’hébergement, de restauration et de transport aucun sou. Logé dans un très grand hôtel en pension complète, Kouki avait un véhicule à sa disposition. 

Pour une journée de prise en charge (voiture et hôtel) l’ESS dépensait quotidiennement 20 000 dinars (14 000 dinars en frais d’hébergement et 6000 DA pour la location du véhicule). En 27 mois d’exercice, Kouki aura couté à l’ES Sétif, qui «fait face à une gravissime crise financière» pas moins de 16,2 millions de dinars (1,62 milliard de centimes). 

Avec un tel montant, le club aurait acheté un logement (F3) et deux voitures. Notons à toutes fins utiles que les collaborateurs de Kouki ont eux aussi bénéficié d’un véhicule loué au prix fort par le club. L’anarchie ne s’arrête pas là, puisqu’un autre scandale inhérent aux équipements détenus par un «salarié» faisant la pluie et le beau temps, vient d’éclater.

 Ce dernier n’est pas disposé à remettre l’équipement tant qu’il n’aura pas, nous dit-on, empoché 8 millions de dinars qu’il aurait dépensés pour l’achat et l’acheminement du matériel d’Egypte.

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