Après les incidents qui ont marqué le déroulement de la rencontre de championnat national entre le CSC et l’ESS, la direction de l’Entente de Sétif informe l’opinion sportive que sa délégation et ses supporters n’ont pu quitter l’enceinte du stade Ramdane Benabdelmalek de Constantine qu’avec la rupture du jeûne.
Pour éviter l’affrontement entre les supporters des deux clubs, il a fallu attendre la dispersion des supporters locaux. Prenant acte de ces dépassements, La direction de l’ESS exprime sa vive protestation envers les dirigeants du club constantinois quant à leur mauvaise manière de les recevoir dès leur arrivée au stade ainsi que lors du déroulement de ladite confrontation.
Selon la direction sétifienne rien n’expliquait leur comportement même si la rencontre revêtait une importance capitale sur le chapitre points en plus du cachet derby, de la dualité et la rivalité entre les deux clubs phares de l’Est algérien.
En effet, au vu du déroulement de la partie en question, la victoire des clubistes fut acquise en première mi-temps sur le score de deux buts à zéro, dont le premier but inscrit à la 4e de jeu demeure litigieux pour une suspicion de position de hors-jeu du buteur ainsi que la privation de l’attaquant sétifien Ghiles Guenaoui d’un penalty qui paraissait évident pour avoir été retenu par le maillot en pleine surface de vérité.
Visiblement, la direction de l’ESS n’était pas du tout contente de la prestation de l’équipe arbitrale conduite par l’ancien nouvel arbitre international Nabil Boukhalfa en se posant plusieurs questions quant aux véritables raisons ayant amené le trio arbitral à se comporter ainsi.
Le refus d’un but aux siens inscrit à la 41’ de jeu pour une prétendue position de hors-jeu a rajouté une couche à la consternation des Ententistes à l’issue de la partie qu’ils ne sont pas prêts d’oublier surtout la souffrance endurée par leurs fidèles supporters durant le déroulement du match et même après où ils ont été assiégés et retenus à l’intérieur du stade au motif de la présence des supporters constantinois à l’extérieur.
N’était l’intervention promptement exemplaire et particulièrement salutaire des services de l’ordre assurée par les éléments de la sureté nationale, l’on serait maintenant en train de compter les victimes de ces dépassements vécus à l’intérieur et à l’extérieur par notre délégation. Tout cela pour un match de football joué par un vendredi et de surcroit en plein mois sacré du Ramadhan !